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Titre :L'orage, poésie comique
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Dollinet
Interprète(s) :Dranem
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Homophone
Numéro de catalogue :8644
Numéro de matrice :M8V-5.1.7-A2
Date de l'enregistrement :1907
Instruments :monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :89
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 7kHz, Cedar X declick
Date du transfert :04-04-2018
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Les vicissitudes de la diction, effets comiques d'un récitant basés sur une multitude de métathèses et autres métaplasmes
Texte du contenu :L'orage

Dranem sur APGA :

Annonce : Mesdames, messieurs, je vais avoir le plaisir ou plutôt l'honneur de vous dire un p'tit monologue. Seul'ment, j' vous d'mande pardon, j'en sais pas un mot, j'espère qu' ça va me r'venir, excusez-moi en tout cas. Je commence : L'orage, poésie, oh ! pardon... le, la rage, le, la rage... L'orage, poésie !

Les cheveux... les chevaux sur la route avaient pris leur galeux...
Les chevaux sur la route avaient pris leur galop !
Car le ciel était noir et l'on craignait de l'eau
Les cavaliers tout verts... les cavaliers tout verts ?
Les cavaliers couverts d'une blanche soupière
C'est d'une blanche poussière, pardon... ça n' va pas
D'une blanche poussière
Saucisson du danger... saucisson, ah ! ah ! ah ! ça n' va pas
Sans souci du danger s'en allaient ventre à terre
Faisant un court-bouillon... un court-bouillon ? oh ! pardon
Un tou.. un... de... un tourbillon de poussière et de feu
Qui surgissait du sol et volait avec eux... ah ! ça va
Euh... et volait avec eux !
Euh... quand tout... quand tout à... quand tout à coup le... euh...
Quand tout à coup l'un d'eux pisse un coup... non, coupe un... coupe un pis... pousse un cri de détresse
Et leur montre du doigt son cheval et sa fesse... qui s'affaisse, qui s'affaisse ! oh ! pardon, ça m'étonnait, ah ! ça n' va pas
Mais l'animal pouilleux... l'animal pouilleux, l'animal pouilleux... mais...
Mais l'animal pouilleux, pouilleux, faisant de grands efforts
Repartit plein de rage en emmerdant... en emmerdant ? en en mordant son mors
J' vous d'mande pardon, ça, ça n' va pas, hum
L'homme, penché sur lui, tirant de tout son être
Enlaça son ch'val avec un centimètre
Euh... non, pas euh... Élança son ch'val dont il se sentit maître
Vers le groupe arrêté qui cherchait un nombril
Un nombril ? euh, pardon, j' vous d'mande pardon, ça m'étonnait... un abri, un abri !
Ça m'étonnait qu'ils cherchent un nombril dans l' désert. Ah ! ça n' va pas, enfin
Tous portaient des chameaux... des chameaux, hé, des chameaux ?... des chapeaux avec des rabougris...
Des rabougris ? Avec des rubans gris !
Et l'on sentait... Oh ! oui, l'on sentait... qu'est-c' qu'on sentait donc ?
Et l'on sentait partout comme une ordure... comme une ordure, comme une ordure ? comme une odeur de soufre
Car la terre et le ciel ne formaient plus qu'une gaufre... à la vanille, non, non, pas gaufre, j' vous d'mande pardon, ça, ça n' va pas... qu'un gouffre, qu'un gouffre
Siradicavanikisétait, sira... oh ! siradicavanikisétait... oh ! oh ! oh ! oh non ! siradivo oh !
(Oh ! la barbe avec ta balle, hé !)
Oh ! j' vous d'mande pardon, j'aime mieux m'en aller, oh ! oh ! oh !


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Dranem sur Gramophone and Typewriter :

Annonce : Mesdames, messieurs, j' vais vous dire un p'tit monologue. Seul'ment, j' vous d'mande pardon, j'en sais pas un mot, j'ai appris ça tout d' suite. Enfin, excusez-moi, je commence :
La rage, poésie... oh ! pardon : L'orage, poésie.

Les cheveux sur la route avaient pris leur galop
Les chevaux sur la route avaient pris leur galeux... leur galop !
Car le ciel était noir et l'on craignait de l'eau
Les cavaliers tout verts d'une blanche poussière...
Les cavaliers couverts d'une blanche poussière !
Saucisson du danger s'en allaient ven...
Sans souci du danger s'en allaient ventre à terre !
Faisant un court-bouillon de poussière et de feu...
Un tourbillon de poussière et de feu !
Qui surgissait du sol et volait avec eux
Quand tout à coup l'un deux pisse un coup... pousse un... pousse un... que... que...
Quand tout à coup l'un d'eux pousse un cri de détresse
Et leur montre du doigt son cheval et sa fesse... qui s'affaisse !
Mais l'animal fougueux, faisant de grands efforts
Repartit plein de rage en emmerd.... en en mordant son mors
L'homme, penché vers lui, tirant de tout son être
Enlaça son ch'val avec un centimètre...
Élança son ch'val dont il se sentit maître
Vers le groupe arrêté qui cherchait un nombril... un abri !
Tous portaient des chameaux avec des rabougris...
Des chapeaux avec des rubans gris !
Et l'on sentait partout comme une ordure de soufre
Car la terre et le ciel ne formaient plus qu'un gouffre
Six radis cavaliers, qui c'était ?... ces radis cavaliers, qui c'était ?... ces radis c...
Ces hardis cavaliers qu'étaient-ils devenus ?
Nul ne l' saura jamais, on n' l'a jamais su...


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Dranem sur Homophone :

Annonce : Mesdames, messieurs, je vais avoir le plaisir de vous dire un p'tit monologue. J' vous d'mande pardon, j' n'en sais pas un mot, enfin ça va me r'venir. La rage, poésie... oh ! pardon : L'orage, poésie !

Les cheveux sur la route avaient pris leur galop... leur galeux... leur galop ! oh ! pardon
Car le ciel était noir et l'on craignait de l'eau
Les cavaliers tout verts d'une blanche poussière... oh ! pardon, pardon
Les cavaliers couverts d'une blanche poussière
Saucisson du danger... saucisson, saucisson, sansé... oh ! pardon
Sans souci du danger s'en allaient ventre à terre
Faisant un court-bouillon... un court-bouillon ? oh ! pardon, j' d'mande pardon
Un tourbillon, un tourbillon ! un tourbillon de poussière et de feu
Qui surgissait du sol et volait avec eux
Quand tout à coup l'un d'eux pisse un coup... tousse un pis... euh ! safagé... euh ! oh ! pardon, oh ! ça n' va pas
Pousse un cri de détresse
Et leur montre du doigt son cheval et sa fesse... qui s'affaisse, qui s'affaisse ! j' d'mande pardon, je m' disais aussi...ça, ça n' va pas
Mais l'animal pouilleux... mais l'animal pouilleux, mais l'animal pouilleux... mais...
Mais l'animal pouilleux, pouilleux, faisant de grands efforts
Repartit plein de rage en emmerdant... en emmerdant ? en en mordant, en en mordant son mors
J' vous d'mande pardon, ça, ça n' va pas, hum
L'homme, penché vers lui, tirant de tout son être
Enlaça son ch'val avec un centimètre... avec un centimètre... ah ! non, pardon, ça, ça n' va pas
Dont il se sentit maître
Vers le groupe arrêté qui cherchait un nombril... ah ! non, pardon, un abri ! j' m' disais aussi... un abri, un abri !
Tous portaient des chameaux... des chameaux ?... des chapeaux avec des rabougris...
Des rabougris... ah ! pardon...avec des rubans gris !
Et l'on sentait partout comme une ordure... comme une ordure, oh ! pardon...
Comme une odeur ! comme une odeur de soufre
Car la terre et le ciel ne formaient plus qu'une gaufre... ah ! non, ça, ah ! ah ! ça, ça n' va pas...
Ne formaient plus qu'un gouffre
Ces radis cavaliers qui c'était ?... ces radis cavaliers, qui c'était ? Ces ris oh !
{huées}
Ces radis cavaliers étaient
Oh ! oh ! j'aime mieux m'en aller, moi, oh ! c'est bon, j' m'en vais !
(Oh ! assez !)


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Paul Lack et Guitton :

La rage, poésie
- Mais non ! L'orage !
- Euh, euh... L'orage, poésie
Les cheveux sur la soupe avaient pris leur galop
- Les chevaux sur la route !
- Ah oui ! les chevaux sur la route avaient pris leur galeux
- Leur galop !
- Leur galop, leur galop !
Car le ciel était noir et l'on craignait de l'eau
Les cavaliers tout verts
- Couverts !
- Couverts d'une blanche poussière
Saucisson du danger s'en allaient ventre à terre
- Oh ! sans souci du danger !
- Sans siçou... six cents sous... sans, sans souci du danger
S'en allaient ventre à terre
Faisant un court-bouillon de poussière et de feu
- Un tourbillon !
- Un tourbillon, un tourbillon qui surgissait du sol et volait avec eux
Quand tout à coup l'un d'eux crousse un pis de détresse
- Pousse un cri de détresse !
- Crisse un pou, euh... pisse un coup... p...p... pousse un cri de détresse
Et leur montrant du doigt son cheval et sa fesse
- Qui s'affaisse !
- Oh ! qui... qui s'affaisse

L'orage, poésie
Mais l'animal fougueux, faisant de grands efforts
Repartit plein de rage en en perdant son mors
- En en mordant son mors !
- En emmerdant... en en mordant !
- Oh ! oye ! oye !

- L'orage, poésie
L'homme, penché sur lui, tirant de tout son être
Enlaça son cheval avec un centimètre
- Mais non ! Élança son cheval dont il se sentit maître !
- Ah ! oui, oui, élança son cheval dont il se sentit maître
Vers un groupe arrêté qui cherchait un nombril
- Un abri !
- Un abri, un abri
Tous portaient des chameaux avec des rabougris
- Des chapeaux avec des rubans gris !
- Des chapeaux avec des longs gants gris
- Des rubans gris !
- Des... euh... des rubans gris, oui

L'orage, poésie
Ils étaient là, ils étaient là...
Ben, dis donc, mais moi aussi j' suis là, voyons, souffle-moi donc
- Quand l'eau tombant en avalanche !
- Quand l'eau tombant en avalanche
D'un grand abricot vert
- D'un grand arbre encor vert !
- D'un, d'un grand arbre encor vert
Vint fricasser les branches
- Oh ! Fracasser !
- Fracasser, fracasser les branches
Le ciel était en feu, tout sillonné d'éclairs
Le tonnerre tonnait en roulant dans les airs
Et l'on sentait partout comme une ordure de soufre
- Comme une odeur de soufre !
- Comme une odeur de soufre
Car le ciel et la terre ne formaient plus qu'un gouffre
Ces radis cavaliers, qui c'était ?
- Oh ! ta gueule ! Ces hardis cavaliers, qu'étaient-ils devenus ?
- Oui, les... ces z'hardis cavaliers, qu'étaient-ils devenus ?
Vous n' le saurez jamais ni moi non plus

L'orage, poésie


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