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Création : ? - Chanté par Charlus (1899-1900), Mistinguett ( vers 1900 à l'Eldorado), Gibert (1901 à la Scala), Georgey (1902 à l'Epoque), Léopold (1905)
Paroles : Paul Briollet, Alfred Poupay- Musique : Louis Guéteville, Gabriel Bunel- Éditeur : Briollet - Paris (1901)
Je ne suis pas ce qu'on appelle
Dans l' monde un miroir à lutins
Pourtant les dames et les d'moiselles
Courent après moi soir et matin
Je les enflamme comme de la poudre
Et quand elles ont reçu l' coup d' foudre
Elles s'écrient sans hésiter :
T'as une tête que j' voudrais m' payer
{Refrain :}
Toutes les femmes en veulent
De ma petite gueugueule
Je ne suis pas joli, joli, joli
Mais c' que j'ai leur suffit
Toutes les femmes en veulent
De ma petite gueugueule
Jeunes filles et vieux tableaux
C'est ma poire qu'il leur faut
Sitôt que j' mets l' pied dans la rue
C'est une véritable suggestion
Le soir, même à des heures indues
Elles me font des ovations
L'hiver, sans crainte de s' compromettre
Les femmes honnêtes, à leur fenêtre
Ont l'air de m' dire : Si t'as trop froid
Viens donc te réchauffer chez moi
{au Refrain}
L'autre jour, une petite charcutière
Désirant avoir mon portrait
J' lui dis : Que voulez-vous en faire ?
Elle me répond : Votre tête me plaît
Puis, me montrant sa vieille enseigne
E' m' dit : Comme y faut qu'on la repeigne
J' la mettrai comme échantillon
À la place d'une tête de cochon
{au Refrain}