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Titre :L'amour à la vapeur
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Battaille ; Garnier, Léon ; Darsay, Henri
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2164
Numéro de matrice :10214-CC
Date de l'enregistrement :1902-1903
Instruments :chant homme , piano acc.
État :Exc+++
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :27-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Imitation du train, chemin de fer, Mézidon
Texte du contenu :L'amour à la vapeur

Création : Gosset (1895 à Ba-ta-clan), Strack (1895 au Moulin Rouge), Charlus (1895 à l'Alcazar d'Hiver) - reprises : Royus (1895 à L'Eden-Concert), Vaunel (1897), Dumoraize (1897), Victor Lejal

Paroles et musique : Battaille, Garnier, Darsay - Éditeur : Éditions populaires R. Pitau, Paris [1895]


Charlus :

En fumant un cigare
Près d' la gare Saint-Lazare
J' rencontre l'autre matin
Un gentil p'tit trottin
J' lui dis : Mamzelle Pervenche
C'est aujourd'hui dimanche
Voulez-vous, mon loulou
Qu' nous allions à Chatou ?

Les voyageurs pour Caen, Paris, Lisieux, Fécamp, Orléans, Perpignan, Conflans et Montauban, en voiture !

Nous voilà tous deux partis
Nous éloignant de Paris
Le train faisait comme cela :
Tchch tchch tchch
Et moi, j' l'embrassais comme ça
Bzzz bzzz bzzz
Hein qu'elle est gentille, ah ah !

Profitant d' la nuit sombre
Je m'approche dans l'ombre
Je veux la câliner
Elle m'envoie balader
Pendant plus de trois heures trente
J' la fascine, je la tente
Mais, esclave du devoir
Elle voulait rien savoir

Le train se carapatait
Tchch tchch tchch
J' savais plus où l'on était
J' demande le nom d' la station
L'employé m' crie : Mézidon !
Mets-y donc, mets-y donc, hum, facile à dire mais...

Dans un train de grande ligne
Nous étions, c'est indigne
La belle me dit tout bas :
J' suis dans l'embarras
Pour rev'nir, quelle course !
J'ai oublie ma bourse
Prends la mienne, mon enfant
Tu trouv'ras c' qui t' faut d'dans

L' train sifflait à toute vapeur
Tssch tssch tssch…
Un choc la jett' sur mon cœur
Elle m' dit : C'est un déraill'ment ?
Non, dis-je, c'est un embranch'ment
Tutututututu…
Ah, c'est un embranch'ment, ça s'est drôl'ment fait, oh !

À travers la campagne
Dans ce train de Bretagne
On causait à loisir
Un vrai train de plaisir
J' lui disais : Je t'adore
Elle répondait : Encore !
À la dernière station
Je manquais d' conviction

Heureus'ment l' train s'arrêtait
La machine s'essoufflait
Elle avait perdu l' sifflet
Fallut stopper d'vant l' buffet

----------------


Victor Lejal :

En fumant un cigare
Près d' la gare Saint-Lazare
J' rencontre l'autre matin
Un gentil p'tit trottin
J' lui dis : Mamzelle Pervenche
C'est aujourd'hui dimanche
Voulez-vous, mon loulou
Qu' nous allions à Chatou ?

Nous voilà tous deux partis
Nous éloignant de Paris
Le train faisait comme ça :
Et moi, j' l'embrassais comme ça

Profitant d' la nuit sombre
Je m'approche dans l'ombre
Je veux la câliner
Mais elle m'envoie prom'ner
J'en ai long à vous dire
Ah ! laissez-vous séduire
E' m' répond d'un air doux :
Oh ! monsieur, retirez-vous !

Et le train filait, filait
Près d' Colombes, j' pince son mollet
Mais ça n' lui fait pas d' l'effet
Elle s'écrie : Non, y a rien d' fait !

??? J' critiquais la déveine
D' ma tentative vaine (??)
J' dis à la belle enfant :
Voyez, mon cœur se fend
Pendant plus d' trois heures trente
J' la fascine, je la tente
Mais, esclave du devoir
Elle ne voulait rien savoir
Et le train carapatait
J' savais plus où l'on était
J' demande le nom d' la station
L'employé crie : Mézidon !

Dans un train de grande ligne
Nous étions, c'est indigne
La belle me dit tout bas :
Je suis dans l'embarras
Pour rev'nir, quelle course !
J'ai plus d' sous dans ma bourse
Prends la mienne, mon enfant
Tu trouveras de l'argent

Ça la console tout à coup
Là-d'ssus, elle me saute au cou
Puis m'embrasse bien gentiment
Jusqu'au premier embranch'ment

À travers la campagne
Dans ce train de Bretagne
On causait à loisir
Un vrai train de plaisir
J' lui disais : Je t'adore
Elle répondait : Encore !
À la dernière station
Je manquais de conviction

Heureus'ment l' train s'arrêtait
Car la machine s'essoufflait
Elle avait perdu l' sifflet
Fallut stopper d'vant l' buffet



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