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Titre :Les petits cris suprêmes
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4566
Numéro de catalogue :264
Inscriptions complémentaires :9-1-24 – 19-1-25
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :05-04-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les petits cris suprêmes

Création : Edmée Destrée (vers 1911) - reprises : Mériel, Charlus, Marius Reybas, Zarum

Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Répertoire Amelet


Chaque femme, épouse, maîtresse
Au plus doux moment d' la passion
Lance des petits cris de tendresse
Qui changent s'lon la situation

{Parlé :}
La midinette qui va l' dimanche avec un p'tit commis folâtrer sous les branches brûle d'être initiée aux secrets des baisers mais, dès qu'elle sent qu'elle va succomber, elle s'écrie en desserrant les bras qui l'étreignaient déjà : Oh non ! tout mais pas ça
Le dimanche suivant, sans avoir l'air de rien, il y r'vient, elle n'a plus peur et quand son amant n'est plus à la hauteur, elle lui crie : Oh ! encor, encor ! Puis un jour, comme on s'est quitté, la belle, pour faire une fin, épouse un jeune homme très bien et, le soir, à l'heure des soupirs, à l'instant qu'elle sait choisir, en ayant l'air de souffrir énormément, elle s'écrie : Oh ! maman !

Mais ce p'tit cri-là c' n'est que du chiqué
L' mari est content et le tour est joué

La cocotte, fine commerçante
A tout un répertoire de mots
Qu'elle place de la façon suivante
Avec de l'esprit d'à-propos

{Parlé :}
Au monsieur qu'elle reçoit, elle fait des yeux d' chatte, elle le flatte. Au moindre geste, pour un baiser de rien, elle s’écrie : Oh ! comme t'embrasse bien ! Le client qui croit qu' c'est arrivé, se redressant avec fierté, fait tous ses efforts pour se montrer encor plus fort alors juste à point, à l'instant précis, elle lui glisse dans l' tuyau d'un p'tit air gentil : Tu s'ras généreux, mon chéri ? Ce p'tit rappel à la réalité a pour résultat un ralentiss'ment accentué du pas accéléré. Désemparé, le monsieur reprend l' dessus mais comme il n'a pas répondu, elle lui crie cette fois en él'vant la voix : Oh ! dépêche-toi. Alors il promet tout c' qu'elle veut, ça la stimule un peu. Avec beaucoup d' complaisance, elle y met toute sa sciences. Il n'y a pas d' danger qu'elle se hâte, au contraire, elle lui dit : Oh, tiens, j' te gâte

Quelques jours après, l' monsieur dépité
S' dit : Y a pas d'erreur, elle m'a bien gâté

Suivant l'endroit qui l'a vu naître
Comme suivant son tempérament
En tressaillant de tout son être
La femme s'exprime différemment

{Parlé :}
La gigolette, enfant du faubourg, ardente en amour, se donne franch'ment à son amant. Elle s'écrie en le fascinant du r'gard : Oh ! Gaspard, va chercher les flics ou j' pars.
La femme du Nord, un peu flamande, ne s'emballe pas, faut qu'on l'attende mais quand sa nature froide est domptée par les baisers, elle s'écrie en ouvrant son joli p'tit bec : Oille, oille, j'ai bon avec !
À Mazamet, dans l' Midi, la femme est plus ardente que l' soleil de son pays, elle perd la tête très souvent mais elle ne perd jamais son accent. Son amant, elle le traque, elle lui fait attaque sur attaque et quand le divin frisson passe, elle s'écrie : Oh ! qu'il m'épate ce cochon-là !

V'là les cris suprêmes, chacune a le sien
L'égoïste seule ne dit jamais rien



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