Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   

 

Titre :Marie-toi ! N' te marie pas !
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doubis, Pierre ; Amelet
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4709
Numéro de catalogue :1946
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :05-04-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Marie-toi, n'te marie pas

Paroles : Amelet - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Marcel Labbé


Le hasard guidant, la malchance
Me fit rencontrer l'autre soir
Lacerise, un vieil ami d'enfance
Je lui dis : Je suis content d' te voir
T'as su rester célibataire
C'est bien le mieux que t'avais à faire
Le mariage, c'est pas rigolo
On tombe toujours sur l' mauvais lot
Surtout que tu n'as pas d' fortune
Tu cours tout l' temps après la thune
Alors, qu'est-c' que t'aurais trouvé ?
Une pimbêche laide à faire pleurer
Un phénomène, un résidu
Ah ! t'aurais été vite déçu
Tous les hommes mariés qu' tu vois
Aujourd'hui s'en mordent les doigts
Le même chose te pendait au nez
Mon cher, si tu t'étais marié

C'est logique, j'en f'rai mon profit
Ton raisonn'ment s' comprend sans peine
Mais v'là l' chiendent, mon pauvre ami
J' suis marié depuis trois s'maines

Oh ! reçois mes compliments, vieux frère
Le mariage, y a qu' ça d' vrai, mon p'tit
Celui qui soutient l' contraire
Est un daim, il n' sait pas c' qu'il dit
De joie, j'en laisse tomber une larme
Ça t' profite, tu t' portes comme un charme
D' la vie d' famille c'est l' résultat
L'homme qui vit seul est un goujat
Une femme l'hiver, n'est-c'-pas, c'est chouette
Dans l' lit, ça vous sert de chaufferette
L'un près d' l'autre on n' peut pas être mieux
Tout en n' faisant qu'un on est deux
Demande un peu à ces messieurs
Le soir s'ils ne sont pas heureux
De trouver chez eux une âme sœur
Pour passer leur mauvaise humeur
L' foyer, c'est la félicité
Faut qu' tu m' présentes à ta moitié

Ça m' f'rait plaisir de t' la faire voir
Car toi tu cont'ras pas fleurette
Mais v'là l' chiendent, le deuxième soir
Elle m'a plaqué comme une chaussette

Oh ! oh ! tu peux dire que t'en as d' la chance
Eh ben là, franch'ment, j' 'en doutais
Dans n'importe quelle circonstance
Je sais tout, je n' me trompe jamais
Quand on a d' l'intelligence
On n' doit pas manquer d'indulgence
Aux âmes d'élite, aux cœurs bien nés
Ça fait... oh ! et puis, en v'là assez !
Tes sal'tés d'histoires, ça m'irrite
J' te les d'mande pas, j' m'en bats l'orbite
J' m'en fous qu' tu sois marié
Garçon, plaqué, battu, cocu ou non
La barbe et les ch'veux ! ça fait l' pied !
V'là une heure que tu m' sais suer
À m' raconter des boniments
Et m' contredire continuell'ment
Adieu, allons, serre-moi la main
Et n' te gratte-pas, ça n' sert à rien

C'est ma main qu' tu veux ? la voilà
J' voudrais t'en offrir une moins sale
Mais v'là l' chiendent, cette bougresse-là
Je crois qu'elle m'a fichu la gale



Permalien : http://www.phonobase.org/14518.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil