Chanson-marche créée par Mayol à la Scala en 1908, enregistrée en 1909
Reprises : Darbon (1908), Paul Dalbret (1908), Gabriel Miller (1909), Georgel (1909), Jean Péheu (1909), Charlus (1909), Carvey (1909), Croidel
Paroles : Paul Briollet, Léo Lelièvre - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : Mayol / Salabert
La partition :
La fille de ma concierge est un peu boiteuse
- Une, deux ! une, deux ! - Mais ça lui va bien
Ça ne l'empêche pas d'être vertueuse
- Une, deux ! une, deux ! - Elle va-z-et vient
Dans l'escalier
Il faut la voir trotter
{Refrain :}
Elle a-z-un rien qui cloche dans une quille
Il n'en manque pas beaucoup pour la faire marcher
Ne faudrait qu'un p'tit peu à la belle fille
Pour la remettre d'aplomb et la rallonger
Aussi pour lui faire rallonger sa p'tite jambe
- Une, deux ! une, deux ! - on l'envoie porter
Les journaux chez un vieux monsieur pas ingambe
- Une, deux ! une, deux ! - qui d’meure au premier
Mais ce vieux-là
Ne la redress’ra pas
{au Refrain}
Au second elle monte chez un homme de lettres
- Une, deux ! une, deux ! - lui porter son lait
C’est bien le cas de dire : Qu’elle boite aux lettres
- Une, deux ! une, deux ! - et qu’elle boite au lait
Quand elle descend
Elle boite en fer blanc
{au Refrain}
Au sixième reste un étudiant en méd’cine
- Une, deux ! une, deux ! - Elle l'a consulté
Et depuis quéqu' temps, on voit bien qu’ la mâtine
- Une, deux ! une, deux ! - s'est bien fait soigner
Car à présent
Elle se r’dresse en marchant
{Refrain:}
Elle n'a plus rien qui cloche dedans la quille
N'y en manquait pas beaucoup pour la faire marcher
Ne fallait qu'un p'tit bout à la pauvre fille
Et c'est l’Amour Méd’cin qui lui a donné