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| Titre : | Le tabac du capitaine |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Pourny, Charles ; Villemer, Gaston ; Delormel, Lucien |
| Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Pathé |
| Numéro de catalogue : | 1777 |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | abon |
| Vitesse (tours/minute) : | 153 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone |
| Date du transfert : | 13-10-2002 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
| Texte du contenu : | Le tabac du capitaine
création : Garnier (1883 à l'Alcazar d’Été) - Éditeur : Marcel Labbé, 7, rue d’Enghien - (Paris 1883) / Société des Concerts J’ai z’une particulière Avec qui quelquefois Le soir, je m’en vais faire Une promenade dans les bois L’autre jour, dans c’lui d’Vincennes J’rencontre mon capitaine Qui m’dit : Puisque te v’là Va m’chercher du tabac ! Pour lorsse Clémentine Regarde mon officier D’une façon qui m’ostine Et s’met à le r’luquer Comme je n’bougeais pas d’place L’capitaine qui s’agace Me crie : Plus vite que ça Va m’chercher du tabac ! Là-d’ssus y m’donne sa bourse : – C’est bon, mon supérieur Que j’réponds, j’prends ma course Vous me faites trop d’honneur J’veux emmener Clémentine Mais voilà qu’la coquine Me dit : Ne t’inquiète pas d’ça Va chercher du tabac ! J’enfile une verte allée Et j’m’éloigne sur le champ Mais derrière la feuillée Je me cache sournoisement L’capitaine lève la tête Il remarque ma trompette : – Cré nom ! quéque tu fais là ? – J’vas chercher du tabac ! J’arrive dans la grande rue Le marchand d’tabac m’dit : – Quelle figure biscornue Vous avez là, mon p’tit On jurerait d’un concombre ! J’lui réplique d’un air sombre : – Pas tant de ci de là J’viens chercher du tabac ! Dans le bois de Vincennes J’m’en r’tourne au pas r’doublé Je cherche mon capitaine Mais il avait filé Clémentine, sans doute Avait pris la même route Alors, quand j’ai vu ça J’ai fumé le tabac ! Mais voilà qu’ça me r’mue Et qu’je m’sens mal au cœur Quand, au bout d’une avenue J’rencontre mon supérieur En voyant mon malaise Y me d’mande : Qu’est-ce qu’y t’pèse ? J’lui réponds : Ça n’va pas J’vous rapporte votre tabac ! La morale de c’t’ histoire C’est qu’en fait d’sentiment Il ne faut jamais croire Des belles le serment Et quand d’sa connaissance On doute de l’innocence On n’la quitte pas pour al- Ler chercher du tabac ! |
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