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Titre :La Musique qui passe
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gauwin, Adolphe ; Daris, Jean
Interprète(s) :Bérard, Adolphe
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Blue Amberol (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Edison
Numéro de catalogue :27157
Numéro de matrice :2
Inscriptions complémentaires :4M-17070
Date de l'enregistrement :1910
Couleur de la pâte :bleu
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :80 doublé
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :25-10-2002
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :La musique qui passe


Création : Bérard (1910) - reprises : Myrianne, Georges Legrand, Nine Pinson, Line Marlys

Paroles : Jean Daris - Musique : Adolphe Gauwin, Jean Daris - Éditeur : Jean Daris, Aux Répertoires réunis - Paris (1909)


Sur l’boul’vard, on voit passer un flot qui roule
De flâneurs
De petites femmes, de vieux marcheurs
Tout à coup, pourquoi ce mouvement dans la foule ?
Les passants
Viennent de s’arrêter brusquement
Le p’tit trottin
Bouscule un galopin
Et dit à son amant :
En grimpant sur un banc :
Écoute donc, écoute donc
Ça n’est pas une illusion

{Refrain :}
Dans le lointain
Entends-tu ce refrain ?
C’est une musique qui passe
Sûrement là-bas défile un régiment
Moi, ça me trouble énormément
Cet air vainqueur
Vous enflamme le cœur
Ça met d’la gaité dans l’espace
C’est épatant, rien que de l’écouter
Ça vient d’m’émoustiller
Je n’demande qu’à marcher

C’est l’printemps, derrière un buisson de verdure
Deux amants
S’en vont causer amoureusement
Et, malgré le doux réveil de la nature
On peut voir
Que la belle ne veut rien savoir
L’pauvre amoureux
Semble bien malheureux
Mais la p’tite subitement
Se lève en lui disant :
Écoute donc, écoute donc
Ça n’est pas une illusion

{Refrain :}
Dans le lointain
Entends-tu ce refrain ?
C’est une musique qui passe
Sûrement là-bas défile un régiment
Moi, ça me trouble énormément
Cet air vainqueur
Vous enflamme le cœur
Ça met d’la gaieté dans l’espace
C’est épatant, rien que de l’écouter
Ça vient d’m’émoustiller
Je n’demande qu’à marcher

Deux bons vieux rentraient chez eux le cœur en fête
Revenant
D’marier un d’leurs petits-enfants
Le grand-père, ancien capitaine en retraite
Tout joyeux
Rapp’lait ses souv’nirs amoureux :
C’était l’bon temps
J’t’aimais passionnément
Mais soudain, tout ému
Il lui dit : Entends-tu ?
Écoute donc, écoute donc
Ça n’est pas une illusion

{Refrain :}
Dans le lointain
Entends-tu ce refrain
C’est une musique qui passe
Ça me rappelle le temps du régiment
Et de nos amours à vingt ans
Cet air vainqueur
Me réchauffe le cœur
Ça met d’la gaité dans l’espace
Même aujourd’hui, rien que de l’écouter
Ça vient d’m’émoustiller
Je n’demande qu’à marcher



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