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Titre :Le credo du paysan
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Goublier, Gustave ; Borel, Francisque ; Borel, Stéphane
Interprète(s) :Noté, Jean
Genre :Mélodie de concert
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2753
Numéro de matrice :25924
Instruments :piano
Couleur de la pâte :noir moulé
État :bon
Vitesse (tours/minute) :150
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon APS. Editeur 48 (imprimé)
Date du transfert :24-05-2004
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Intéressant : 26 auditions notées d'un trait au crayon. Au crayon sous la boite : 20 fev 08 puis : 29 mars 08, donc cylindre commercialisé avant le 20 févr 1908
Texte du contenu :Le credo du paysan
Paroles : Stéphane et Francisque Borel
Musique : Gustave Goublier (1890)

L'immensité, les cieux, les monts, la (les) plaine(s),
L'astre du jour qui répand sa chaleur,
Les sapins verts dont la montagne est pleine
Sont ton ouvrage, ô divin créateur !
Humble mortel devant l'oeuvre sublime
A l'horizon quand le soleil descend
Ma faible voix s'élève de l'abîme
Monte vers toi, vers toi Dieu tout-puissant.

Je crois en toi, maître de la nature
Semant partout la vie et la fécondité
Dieu tout-puissant qui fis la créature
Je crois en ta grandeur, je crois en ta bonté ! (bis)

Dans les sillons creusés par la charrue
Quand vient le temps je jette à large main
Le pur froment qui pousse en herbe drue
L'épi bientôt va sortir de ce grain.
Et si parfois la grêle ou la tempête
Sur ma moisson s'abat comme un fléau
Contre le ciel loin de lever la tête
Le front courbé, j'implore le Très Haut !

Je crois en toi, maître de la nature
Semant partout la vie et la fécondité
Dieu tout-puissant qui fis la créature
Je crois en ta grandeur, je crois en ta bonté ! (bis)

Mon dur labeur fait sortie de la terre
De quoi nourrir ma femme et mes enfants
Mieux qu'un palais j'adore ma chaumière
A ses splendeurs je préfère mes champs
Et le dimanche au repas de famille
Lorsque le soir vient tous nous réunir
Entre mes fils, et ma femme et ma fille
Le coeur content j'espère en l'avenir.

Je crois en toi, maître de la nature
Semant partout la vie et la fécondité
Dieu tout-puissant qui fis la créature
Je crois en ta grandeur, je crois en ta bonté ! (bis)

Si les horreurs d'une terrible guerre
Venaient encor fondre sur le pays,
Sans hésiter, là-bas, vers la frontière
Je partirais de suite avec mes fils.
S'il le fallait je donnerais ma vie
Pour protéger, pour venger le drapeau
Et fièrement tombant pour la patrie
Je redirais, aux portes du tombeau !

Je crois en toi, maître de la nature
Semant partout la vie et la fécondité
Dieu tout-puissant qui fis la créature
Je crois en ta grandeur, je crois en ta bonté ! (bis)


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