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Création : Couderc (1834 à l'Opéra-Comique) - Paroles : Mélesville,
Eugène Scribe - Musique : Adolphe Adam - Imprimerie Debuisson et Cie, Paris
Adieu, vous que j’ai tant chérie
Je pars pour un climat lointain
Qu’une fois au moins d’une amie
Ma main puisse presser la main
Qu’en sortant de cette demeure
J’emporte ce doux souvenir
Allons, allons, il faut lui faire oublier l'heure !
Allons, allons, il faut lui faire oublier l’heure !
Adieu, Bettly, vous que j’adore
Vous, mes premiers, mes seuls amours !
Peut-être un destin que j’ignore
Va nous séparer pour toujours
Loin de vous, s’il faut que je meure
Un baiser avant de mourir
Allons, allons, il faut lui faire oublier l'heure !
Allons, allons, il faut lui faire oublier l’heure !