Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   

 

Titre :La Marche des cambrioleurs
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Berger, Rodolphe ; Daris, Jean
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1899-1901
Instruments :orchestre acc.
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :moyen
Vitesse (tours/minute) :102
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :09-04-2006
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro. Prise différente du premier ! (cd CD06)
Texte du contenu :La marche des cambrioleurs

Dans le bon vieux temps
Quand nos grands-parents
Arrêtaient les diligences
C'étaient des brigands
Pas très élégants
Maintenant nous sommes plus Régence
Toujours très bien mis
Gants blancs et habits
Monocle, souliers vernis
On vous fait sauter
Les verrous d'sûreté
En vrai gentleman
On fait son p'tit déménagement

[Dans le bon vieux temps
Nos aïeux souvent
Arrêtaient les diligences
Oui, mais à présent
Quel perfectionnement,
On est devenus plus Régence
Le triomphateur
C'est l'cambrioleur
Avec sa pince monseigneur
Qui vous fait sauter
Les verrous d'sûreté
Et qui tranquillement
Sans l'moindre boucan
Fait son p'tit déménagement]

Refrain :
Nous n'sommes pas des voleurs,
Vraiment c'est trop bête, bête,
Nous sommes cambrioleurs,
ça c'est bien plus chouette, chouette,
C'est nous qui fracturons
Et qui dévalisons,
Les p'tites maisons,
Chaque saison,
Et quand on est amateur,
Vraiment c'est bien de l'honneur,
[Ma foi c'est beaucoup d'honneur]
D'avoir pour visiteur
Des bons cambrioleurs.

On arrive la nuit,
Sur le coup d' minuit,
Dans une maison solitaire.
On flanque au portier,
En train d' roupiller,
Des marrons sur la caf'tière.
Le bourgeois traqueur,
Devient vert de peur
Et vous offre ses liqueurs.
On prend son argent,
Et même ses fausses dents,
Ses antiquités,
Son vin frelaté,
Et sa montre par dessus le marché.

Au refrain

Celui qu'est malin
S'habille en gandin
Et fait de l'oeil aux duchesses
Qui dans les wagons
Près d'elles sans façons
Posent des sacs pleins de richesses
Un copain vivement
Dans l'compartiment
Derrière se glisse adroitement
Puis en deux temps, crac !
Il barbotte le sac
Pendant qu'devant l'train
La dame est en train
De se dire : J'ai fait un baguin.

Au printemps dernier [En juillet dernier]
Je venais d'pénétrer
Chez une douairière peu bégueule,
Mais quelle déception
Rien dans la maison !
Je trouve la vieille toute seule.
Alors elle me dit :
- Monsieur le bandit,
Vous devez être déconfit,
Car pout tout revenu
Je n'ai qu'ma vertu,
J'vais vous la donner
Je réponds sans tarder
- Merci j'veux pas vous en priver !

Au refrain

Les jeunes débutants
Pas assez prudents
S'en vont passer leurs vacances
Dans de bonnes prisons
Pleines de distractions
Où l'on fait de chic connaissances.
Des banquiers sauteurs,
Des gens dans l'malheur,
Députés ou sénateurs
Ce qui fait qu'comme ça,
Quand on sort de là
On a du piston
Et d'belles relations
On n'craint plus les arrestations.

Au refrain





Permalien : http://www.phonobase.org/3372.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil