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Titre :La valse des cocus
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Maquis, Gaston ; Pif-Paf
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1899-1901
Instruments :orchestre acc.
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :108
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-04-2006
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro.
Texte du contenu :La valse des cocus

Création : Éléonore Bonnaire (1892 à l'Eldorado) - reprises : Mlle Nancy, Fonty, Victor Lejal, Élise Faure, Charlus

Paroles : Pif-Paf - Musique : Gaston Maquis - Éditeur : Georges Ondet, Paris (1892)


Ce soir, l'amour donne un bal magnifique
Tous les cocus sont invités
Il en viendrait du pôle et du tropique
De la campagne et des cités
Ceux que l'on fait cocus dans la journée
Pourront partir avant minuit
On gardera jusqu’à la matinée
Les excellents cocus de nuit

{Refrain :}
Cocus gras, cocus maigres
Cocus grands et petits
Cocus blancs, cocus nègres
Soyez, soyez bénis
Vos moitiés font sur terre
Des heureux les élus
Aussi chantons la valse
La valse des cocus

Les moins cocus porteront sur la tête
Un pantalon mis à l'envers
Les plus cocus vêtiront pour la fête
Un habit jaune à grand revers
Ceux qui s'en font une douce habitude
Y tomberont pleins de bonheur
Ceux qui le sont par inexactitude
N'y rentreront que par faveur

{au Refrain}

Nul n'est exempt de voir fleurir sa tête
De belles nouillettes à chaque pas
Plus d'un ce soir prendra part à la fête
Qui ce matin n'y croyait pas
L' malheur commun ne fait pas le scandale
On le subit sans s'en froisser
Et j'aperçois déjà toute la salle
Qui se trémousse et veut valser

{au Refrain}



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