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Titre :À nous les femmes
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Baldran, Jules ; Briollet, Paul ; Poupay, Alfred
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1899-1901
Instruments :orchestre acc.
Couleur de la pâte :Celluloïd blanc
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :108
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-04-2006
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro.
Texte du contenu :A nous les femmes

Paroles : Briollet, Poupay - Musique : J. Baldran - Éditeur : Répertoire Maurel


Sans les femmes y a pas d' plaisir
Tant qu'y en aura sur la terre
Les hommes n'auront qu'un désir
C'est à chercher à leur plaire
Sitôt qu'ils se sentent grandir
Les potaches quittent leur grammaire
Et ne pensent plus qu'à rigoler
Et conjuguer le verbe aimer
Le dimanche, en sortant d' pension
Comme i's ont pas beaucoup d' pognon
Ils se cotisent afin d' s'ach'ter
Quatre sous d' tabac et du papier
Puis ils suivent les vieux tableaux
Qu'ont du vernis sur le museau
Et croyant faire un bon chopin
Ils s'accompagnent de ce refrain :

{Refrain :}
À nous les femmes
Les petites femmes
À nous leurs gracieux contours
À nous leurs charmes, leurs amours
Brunes ou blondes
Elles sont girondes
À nous les femmes
Ici y a qu' ça
Et toujours l'homme les aimera

À la caserne, les soldats
Se racontent leurs prouesses
Les anciens content les appas
De leur plantureuses maîtresses
D'autres disent qu'i's n' sont jamais las
De recevoir leurs caresses
Mais toutes celles qu'ont leur passion
On leur monte tant le bourrichon
Que lorsqu'ils sont en permission
Dans les squares publics ils s'en vont
S'asseoir su' l' bi du bout du banc
À côté des bobonnes d'enfants
Et quand ils voient une grosse nounou
Déballer d'vant eux son sein doux
.............................................ichon
Et tous ils chantent à l'unisson :

{au Refrain}

Sur la j'tée d' La Motte-Picquet
Y avait trois vieux invalides
Qui suivaient d'un air discret
Trois p'tites ouvrières candides
L'un n'ayant plus d' bras ni d'....
.................................................
Si j'en serrais sur mon cœur (???)
Et vous s'rez sur ma croix d'honneur
Le s'cond qu'avait un nez d'argent
Lui répondit en reniflant :
Elles sentent bon l'opoponax
J'en étais ........... sur l'axe (???)
L' troisième qu'avait deux jambes de bois
S'écria : Faisons notre choix
.......................................
........ r'garder .... les pieds plats

{au Refrain}



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