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Titre :Le clairon, ou Le chant du soldat
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Déroulède, Paul ; André, Émile
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Levallois-Perret
Marque de fabrique, label :La Bouche d'or
Date de l'enregistrement :1899-1900
Instruments :clairon acc.
Couleur de la pâte :rouille
État :Exc+, reversed
Vitesse (tours/minute) :144
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Date du transfert :18-01-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Le clairon

Création : Amiati (1875 au cabaret L'Eldorado) - reprises : Yvonne Murger, Mlle Doriga, Weber, Dutreux, Malgaty, Bergeret, Maréchal, Pontis, Roland, Marty, Bérard, Albers, Nucelly, Noté, Dorival, etc...

Paroles : Paul Déroulède - Musique : Émile André - Éditeur : Bathlot


L'air est pur, la route est large,
Le Clairon sonne la charge,
Les zouaves vont chantant.
Et là-haut sur la colline,
Dans la forêt qui domine,
On les guette, on les attend

Le Clairon est un vieux brave,
Et, lorsque la lutte est grave,
C'est un rude compagnon ;
Il a vu mainte bataille
Et porte plus d'une entaille,
Depuis les pieds jusqu'au front.

C'est lui qui guide la fête,
Jamais sa fière trompette
N'eut un accent plus vainqueur ;
Et, de son souffle de flamme,
L'espérance vient à l'âme,
Le courage monte au cœur.

On grimpe, on court, on arrive,
Et la fusillade est vive,
Et les autres sont adroits,
Quand enfin le cri se jette :
«En marche! A la baïonnette !»
Et l'on entre sous le bois.

À la première décharge,
Le Clairon sonnant la charge,
Tombe frappé sans recours :
Mais, par un effort suprême,
Menant le combat quand même,
Le Clairon sonne toujours.

Et cependant le sang coule,
Mais sa main, qui le refoule,
Suspend un instant la mort,
Et de sa note affolée,
Précipitant la mêlée,
Le vieux clairon sonne encor.

Il est là couché sur l'herbe,
Dédaignant, blessé superbe,
Tout espoir et tout secours ;
Et sur sa lèvre sanglante,
Gardant sa trompette ardente,
Il sonne, il sonne toujours.

Puis, dans la forêt pressée,
Voyant la charge lancée
Et les zouaves bondir,
Alors, le clairon s'arrête,
Sa dernière tâche est faite,
Il achève de mourir.



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