Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   

 

Titre :Les Allobroges
Interprète(s) :Garde républicaine
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :La Bonne Presse
Numéro de catalogue :BP2088
Numéro de matrice :10599
Instruments :orchestre
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :144
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :22-02-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Marche
Texte du contenu :Les Allobroges
Paroles : Jules Desaix

Je te salue, ô terre hospitalière,
Où le malheur trouva protection ;
D'un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la constitution.
Proscrite, hélas, un moment de la France,
J'ai pu passer chez vous des jours bien doux
Mais au foyer a relui l'espèrance,
Et maintenant je suis fière de vous.

Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

Au cri d'appel des peuples en alarmes
J'ai répondu par un cri de réveil,
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque,
Car pour t'aider, je m'avance à grands pas,
Secoue enfin ton sommeil léthargique
Et je le veux, tu ne périras pas.

Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

Un mot d'amour à la belle Italie,
Alsaciens, vers vous je reviendrai,
Un mot d'amour au peuple qui supplie,
Forte avec tous et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les dieux d'écarter leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espérance,
Bons Savoisiens, je resterai chez vous.

Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

Déjà j'ai fait, oh, beau pays de France,
Sur les sillons briller mon arc-en-ciel.
J'ai déjà fait pour ton indépendance
Le premier pas, pays béni du ciel !
Ecoute bien mes leçons salutaires,
Et confiant en ta grande cité,
Réveille donc les grands mots de tes pères :
Fraternité, amour, égalité.

Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

Chez les humains, toujours, je fais ma ronde
Mon but unique est de tous les unir.
J'espère bien faire le tour du monde
Et triompher dans un prompt avenir.
Je veux raser ces murailles altières
Qui, des tyrans, abritent le courroux.
Je veux bientôt voir tomber les frontières ;
La Terre doit être libre pour tous.

Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

------

Les Allobroges étaient un peuple qui, du temps de Jules César (Guerre des Gaules, bataille de Gergovie, 52 av. J.-C.), habitait le Dauphiné et la Savoie.
L'auteur fait allusion à de nombreux évènements historiques qui se sont déroulés durant la deuxième moitié du XIXème siècle. Je vous renvoie donc à vos livres d'histoire.
Au fait la " grande cité " du " beau pays de France " doit sans aucun doute être Paris. Chacun sait en effet que les évènements ne comptent que s'il se passent à Paris !

http://ourworld.compuserve.com/homepages/Thierry_Klein/lesallob.htm


Permalien : http://www.phonobase.org/3873.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil