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Titre :Ah ! C'qu'on s'aimait
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Marinier, Paul ; Boyer, Lucien
Interprète(s) :Enregistrement amateur
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Lioret babillard napkin ring (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1893-1900
Couleur de la pâte :marron
État :abon
Vitesse (tours/minute) :100
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :22-02-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf.
Texte du contenu :Ah ! c' qu'on s'aimait

Création : Fragson (1913) -reprises : Vorelli, Marjal, Fred Gouin, Firzel, Priolet, etc... - Paroles : Lucien Boyer - Musique : Paul Marinier - Éditions Bosc


Ma chère, l'autre jour en passant dans la rue
Où jadis nous logions au sixième sur la cour
J'ai vu "Chambre à louer" et l'idée m'est venue
D'aller r'voir un moment notre ancien nid d'amour !
Ces jours lointains passés à vos genoux,
Peut-être encore vous en souvenez-vous ?

{Refrain:}
Ah ! c' qu'on s'aimait, c' qu'on s'aimait tous les deux
Du mois d' janvier jusqu'à la fin décembre
Nul ne saura c' qu'on a été heureux
Tout près du ciel dans notre petite chambre
Ah ! c' qu'on s'aimait, c' qu'on s'aimait tous les deux
Dans cette mansarde où tu fus ma maîtresse
Mais qu'il est loin le rêve bleu
De ma jeunesse !

Vous faisiez des chapeaux, je faisais d' la peinture
On ne pouvait pas s'offrir un joli mobilier
Seulement, y avait des fleurs tout le long d' la toiture
Au printemps, notre jardin embaumait tout l' quartier !
Les p'tits moineaux venaient dîner avec nous
On s' bécotait pour les rendre jaloux !

{Refrain:}
Ah ! c' qu'on s'aimait, c' qu'on s'aimait tous les deux
Dès qu' le soleil voulait bien nous l' permettre
Afin d' montrer comme on était heureux
On s'enlaçait, l' dimanche à la fenêtre
Ah ! c' qu'on s'aimait, c' qu'on s'aimait tous les deux
Nos voisins, même au bruit de nos caresses,
Étaient jaloux, tant pis pour eux !
De notre jeunesse

Tu vas rire de moi, j'ai r'loué la chambrette
Je l'ai parée ainsi qu'elle était autrefois
Si tu veux revenir ta place est toute prête
Tout est comme jadis, il n'y manque que toi !
Nos cœurs blessés se comprendront bien mieux
Et dans vingt ans, lorsque nous serons vieux

Ah ! c' qu'on s'aimera, c' qu'on s'aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis, vois-tu, c' qui nous rendra heureux
C'est l' souvenir des anciennes folies !
Ah ! c' qu'on s'aimera, c' qu'on s'aimera tous les deux
Nous remplacerons l'amour par la tendresse
Et nous r'vivrons au coin du feu
Toute notre jeunesse !



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