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Titre :Viens Poupoule
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Spahn, Adolf ; Trébitsch, Alexandre ; Christiné, Henri
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Edison
Numéro de catalogue :17170
Date de l'enregistrement :1904
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, diam78t Shure : excellent !
Date du transfert :19-11-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Musique d'après "Kom, Karoline…" Sur la boîte Edison, mention :'Usines 64 rue de Cormeille, Levallois Perret'
Texte du contenu :Viens Poupoule
Création : Mayol (1902 à la Scala) - reprises : Max-Morel, Portal, Nita Darbel (1903), Gabrielle Lange (1903), Maréchal (1903), Nicolas Ambreville (1904), Victor Lejal (1904), Denayran, Grisard (1908), Louis Vérande (1910), André Pièges (1920), Rogers (1950), Aimé Barelli, Priolet, Maurice Chevalier, Philippe Clay, Jean Richard, Serge Clin, Luc Barney, Henri Genès, Andrex, Aimé Doniat, Guy Béart, Charlotte Julian,...

Paroles : Alexandre Trébitsch, Henri Christiné - Musique : Adolf Spahn - Éditeur : M. Labbé (1902)


la partition :
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Le samedi soir, après l’turbin
L’ouvrier parisien
Dit à sa femme : Comme dessert
J’te paie l’café-concert
On va filer bras d’ssus, bras d’ssous
Aux galeries à vingt sous
Mets vite une robe, faut t’dépêcher
Pour être bien placé
Car il faut
Mon coco
Entendre tous les cabots

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Quand j’entends des chansons
Ça m’rend tout polisson
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Souviens-toi qu’c’est comme ça
Que j’suis dev’nu papa.

Un p’tit tableau bien épatant
Quand arrive le printemps
C’est d’observer l’charivari
Des environs d’Paris
Dans les guinguettes au bord de l’eau
Au son d’un vieux piano
On voit danser les p’tits joyeux
Criant à qui mieux mieux :
Hé le piano !
Tu joues faux !
Ça n’fait rien, mon p’tit coco.

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Ce soir je t’emmène… où ?
À la cabane bambou
Hou !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Et l’on danse plein d’entrain
La « polka des trottins »

Avec sa femme un brave agent
Un soir rentrait gaiement
Quand tout à coup, jugez un peu
On entend des coups de feu
C’était messieurs les bons apaches
Pour s’donner du panache
Qui s’envoyaient quelques pruneaux
Et jouaient du couteau
L’brave agent
Indulgent
Dit à sa femme tranquillement :

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Pourquoi les déranger
Ça pourrait les fâcher
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Ne t’mets pas en émoi
Ils s’tueront bien sans moi

Deux vieux époux tout tremblotants
Marient leurs p’tits-enfants
Après le bal, vers les minuit
La bonne vieille dit
À sa p’tite-fille tombant d’sommeil :
J’vais t’donner les conseils
Qu’on donne toujours aux jeunes mariés
Mais l’grand-père plein d’gaieté
Dit doucement :
Bonne-maman
Laisse donc ces deux enfants

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Les petits polissons
N’ont pas besoin d’leçons
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
J’suis bien certain, ma foi
Qu’ils en savent plus que toi

Les jeunes mariés très amoureux
Viennent de rentrer chez eux
Dans leur gentil p’tit entresol
Ils s’écrient : Enfin seuls !
Madame se met vite à ranger
Sa p’tite fleur d’oranger
Pendant qu’monsieur bien tendrement
Dit amoureusement
Pour tâcher
D’s’épancher
Montrant la chambre à coucher :

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Les verrous sont tirés
On pourra s’détirer
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Viens chanter, mon coco
La chanson des bécots

Un député tout frais nommé
Invitait sa moitié
À v’nir entendre un grand discours
Qu’il prononçait l’même jour
Mais à peine a-t-il commencé
Qu’on lui crie : C’est assez
Constitution ! Dissolution !
Pas d’interpellation !
Ahuri
Abruti
Il prend son chapeau et dit :

{Refrain :}
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
Je n’veux pas dev’nir sourd
Pour vingt-cinq francs par jour
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule, viens !
C’est bien assez, ma foi
D’être attrapé par toi



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