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| Titre : | Gascon et Marseillais |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Garnier, Léon ; d'Appy, Charles |
| Interprète(s) : | Dessarnaux, Ernest |
| Genre : | Monologue comique : paysannerie |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | sans marque boîte noire |
| Numéro de catalogue : | 685 |
| Date de l'enregistrement : | 1900 |
| Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
| Couleur de la pâte : | marron |
| État : | tbon |
| Vitesse (tours/minute) : | 144 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle |
| Date du transfert : | 02-12-2009 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. On entend également Dessarneaux à la Bouche d'or, et chez Berliner |
| Texte du contenu : | Gascon et Marseillais
Texte créé par Bourgès à la Scala sous le titre "Le Gascon et le Marseillais" - Paroles : Léon Garnier, Charles d’Appy - Éditeur : Au Métronome, Émile Benoit, Sulzbach, successeur, Paris La partition : Le temps était mauvais, la mer était en rage : Sur un bateau pêcheur éloigné du rivage Deux braves matelots Luttaient contre les flots ! L’un d’eux était Gascon, l’autre était de Marseille : Jamais ils n’avaient vu de tempête pareille Le Gascon, un farceur Tremblait, mourant de peur Le Marseillais, voyant venir l’heure dernière Avec ferveur se mit à faire sa prière Le Gascon, bon enfant L’imita sur-le-champ ! Le Marseillais disait : Sauvez-nous, bonne mère ! Et j’irai vous trouver en arrivant à terre ! – Et moi, j’irai-z-aussi ! Dit le Gascon transi Sur le mont de la Garde, en pieux pèlerinage J’irai, mère des flots, déposer mon hommage ! – J’en déposerai deux ! Dit le Gascon, piteux À pied je gravirai les monts et les collines Avec des haricots en dedans mes bottines – Et moi mes gros sabots Bourrés de haricots ! La tempête cessa : sans doute leur prière Fut entendue au ciel, car sur la Canebière On vit le Marseillais Au bras du Bordelais Le brave Marseillais remplissait sa neuvaine Marchant en grimaçant, boitant à perdre haleine Le Gascon, lui, marchait D’un air fort satisfait ! Le Marseillais, voyant son joyeux camarade Marcher allégrement, flaire une gasconnade Lui dit : Dans tes sabots T’as pas mis d’haricots ? – Mais si, dit le Gascon dans un malin sourire J’en ai mis deux kilos… mais je les ai fait cuire ! |
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