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Titre :La Cachette de Rebecca, historiette grivoise
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Guéteville, Louis
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2523
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :31-12-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Historiette grivoise… et antisémite.
Texte du contenu :La cachette de Rebecca

Création : Chambot (1897) - historiette grivoise recueillie et arrangée par Louis Guéteville


- version Charlus :

Monsieur Isaac, devant accompagner sa fille Rebecca qui désirait visiter l'Espagne, s'était dit : Je vais acheter un cheval et une voiture, cela me permettra d'explorer les plus petites villages et peut-être y trouverai-je un bon occasion, quelques vieux bibelots à acheter sur lesquels je gagnerai les frais du voyage. Puis, au retour, je revendrai le cheval et la voiture avec du bénéfice. Ça, c'est de la bonne petite commerce.
Il fit part de son idée à Rebecca qui la trouva simplement géniale. Après avoir acheté cheval, voiture et quelques provisions de bouche, ils se mirent en route par un gai matin de printemps. Les premières étapes du voyage s'effectuèrent sans le moindre incident mais, un beau jour, en pleine montagne, ils furent assaillis par une bande de brigands qui, après s'être emparés de leur cheval et de leur voiture, les obligèrent à s' déshabiller complètement, cela pour mieux les dévaliser. Puis ils partirent, emportant tout, ne leur laissant que le costume d'Ève avant l' péché. Il paraît qu'ils étaient si vilains comme ça, sans feuille de vigne, que, ce jour-là, le soleil se coucha plus tôt pour ne pas les voir.
Lorsque les voleurs furent loin, le père dit à sa fille : Eh bien, nous voilà jolis. Nous pouvons même pas mettre nos mains dans nos poches, nous n'avons plus d'argent, plus rien du tout. - Mais pardon, papa, dit Rebecca, j'ai mes bijoux – Comment ? tu as tes bijoux ? - Mais oui. Ce disant, elle montre à son père stupéfait sa montre, ses bagues, ses bracelets, ses pendants d'oreille que malgré sa nudité elle avait pu dérober à l’œil investigateur du chef des bandits. - Oh! sapristi ! mais où les avais-tu donc cachés ? lui dit son père, intrigué. - Ah ! je peux pas le dire – Oh ! fit le père qui venait de deviner, quel dommage que nous n'ayons pas emmené ton mère, elle aurait pu cacher le cheval et la voiture. Oh ! oh ! la la la la



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