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Titre : | Les refrains de l'amour | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Mailfait, Henri | ||
Interprète(s) : | Dranem | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pantophone étoile | ||
Numéro de catalogue : | 1894 | ||
Date de l'enregistrement : | 1904-1905 | ||
Vitesse (tours/minute) : | 79 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 18-05-2010 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Pochette en patchwork. Contenu à tiroirs, sur l'air de plusieurs chansons, dont : Tu ne manieras pas mes tétons ; C'est un oiseau qui vient de France ; L'étoile d'amour ; Les Petits pois... | ||
Texte du contenu : | Les refrains de l'amour
Henri Mailfait, création Mansuelle Chanté par Dranem, Charlus, Gosset, Croidel, Mansuelle, Paul Lack, Jean Péheu, Debray Versions Charlus, Mansuelle, Dranem. Charlus : Les amoureux chantent toujours À vingt ans comme à soixante À part de légères variantes Les amoureux chantent toujours {Parlé : Nous allons passer en r'vue quelques-unes de leurs chansons. Je commenc'rai par le débutant qui, sous l' balcon d' son adorée, va chanter au clair de lune...} Ta mère vient à peine De quitter la maison Viens vite, ô ma sirène Écouter ma chanson C'est l'amour qui fredonne Son refrain exalté {Parlé : D'autant plus exalté que nous savons qu'à cet âge...} Le rossignol, mignonne N'a pas encor chanté {Parlé : Puis nous avons l' soldat qui chante l'amour à sa façon en suivant la bobonne dans toutes les pièces de l'appartement, il a beau lui dire : Laisse-moi balayer ton salon, la p'tite ne veut rien savoir, elle lui répond : Non !... } Tu n' balay'ras pas mon salon, tontaine Tu n' balay'ras pas mon salon, tonton {Parlé : Mais combien plus à plaindre est le soldat des colonies qui s' voit réduit à chanter son rêve à la porte d'un gourbi :} Ô ma fatma, fleur d'innocence Ouvre à l'amour sucro bono Je ne suis pas ce que tu penses Je ne suis pas un arbico Ouvre-moi, ô brune fatma Ouvre-moi, ça te changera J'ai un z'oiseau qui vient de France {Parlé : Puis nous avons l'amour pur, vrai, sincère qui prend l'avis du notaire, du curé, du maire, et d' la belle-mère. D'abord la chanson du marié :} De ce charmant réduit Fermons la porte Je sens qu'il est minuit Que l' diable m'emporte ! {Parlé : La mariée baisse timid'ment les yeux et jette un r'gard d'envie aux initiales qui s'enlacent amoureus'ment sur la blancheur du drap... et dire que tout à l'heure, eux aussi enlacés... Ah ! ma chère, ce drap ! ce drap, mais c'est d' la toile !} C'est la toile d'amour C'est la toile d'ivresse Nous ferons nos prouesses Dans la toile d'amour {Parlé : Et la belle-mère, l’œil collé à la serrure, fredonne...} Prenez bien soin d'Isabelle, Gontran Marchez légère, légère, marchez légèrement {Parlé : Enfin, pendant que belle-maman regagne sa chambre, la jeune épousée discute avec son mari : Ah ! Gontran, finissez, non, pas ça, vous dites ? ah non alors, oh ! c'est trop raide, finissez, vous dis-je ou sans c'la...} Je vais le dire À ma mère Ah ! Gontran, finissez ! Car si vous r 'commencez Je vais le dire À ma mère Si vous recommencez ! ------------------ Mansuelle : Les amoureux chantent toujours À vingt ans comme à soixante À part quelques variantes Les amoureux chantent toujours {Parlé : Oui, mesdames, oui, messieurs, les amoureux chantent et channt'ront toujours aussi, si vous l' voulez bien, j' vais passer en r'vue quelques-unes de leurs chansons. J' commenc'rai d'abord par le potache, le jeune novice qui pendant les vacances va chanter sous l' balcon d' sa brune adorée au clair de la lune...} Ta mère vient à peine De quitter la maison Viens vite, ô ma sirène Écouter ma chanson C'est l'amour qui fredonne Ses refrains exaltés {Parlé : D'autant plus exaltés que nous savons que chez le jeune amoureux...} Le rossignol, mignonne N'a pas encor chanté {Parlé : Nous avons le soldat qui chante l'amour à sa façon en suivant la bobonne dans tous les coins d' l'appartement, il a beau lui dire : Laisse-moi te prendre un petit bécot, il est tout désappointé quand elle lui répond : Non !... } Tu n' balay'ras pas mon salon, tontaine Tu n' balay'ras pas mon salon, tonton {Parlé : Mais le soldat qui est l' plus à plaindre c'est celui des colonies qui s' voit réduit à chanter son rêve à la porte d'un gourbi :} Ô ma fatma, fleur d'innocence Ouvre à l'amour sucro bono Je ne suis pas ce que tu penses Je ne suis pas un arbico Ouvre-moi, ô brune fatma Ouvre-moi, ça te changera J'ai un z'oiseau qui vient de France {Parlé : Mais nous n'avons pas encore parlé de l'amour pur, du vrai, sincère, celui qui prend l'avis du curé, du notaire, du maire et d' la belle-mère. Écoutons d'abord celle du marié, le nouveau confrère :} De ce charmant réduit Fermons la porte Je sens qu'il est minuit Que l' diable m'emporte ! {Parlé : Pendant ce temps, la mariée baisse timid'ment les yeux et jette un r'gard d'envie aux initiales qui s'enlacent amoureus'ment sur la blancheur du drap... Ah ! ma chère, ce drap ! mais c'est pas du drap, c'est d' la toile !} C'est la toile d'amour C'est la toile d'ivresse Nous ferons nos prouesses Dans la toile d'amour {Parlé : Mais cinq minutes après, l' marié dev'nant probablement trop pressant, voici c' que nous entendons : Voyons, Gontran, finissez ou sans c'la...} J'irai le dire À ma mère Ah ! Gontran, finissez ! Car si vous r 'commencez J'irai le dire À ma mère Si vous recommencez ! ------------------ Dranem : {Parlé : Je m' rappelle étant p'tit qu' je chantais tout l' temps. Du reste, voyez, j'ai continué puisque j' suis grand et qu' je chante encore. Étant apprenti, je chantais sous l'échelle d'une petite ouvrière qui travaillait dans les plumes, j' lui chantais cette petite sérénade :} Ta mère vient à peine De quitter la maison Sois bonne, ô ma sirène Écoute ma chanson C'est l'amour qui fredonne Son refrain exalté {Parlé : D'autant plus exalté qu'à c't âge-là j' pouvais carrément lui dire sans mentir :} Le rossignol, mignonne N'a pas encor chanté {Parlé : Un peu plus tard, j'étais soldat, je poursuivais une p'tite bonne, elle voulait jamais m' laisser balayer son salon, elle m' répondait toujours : Non !... } Tu ne balay'ras pas mon salon, tontaine Tu ne balay'ras pas mon salon, tonton {Parlé : Alors j'étais navré, j' suis parti en Afrique, là j' chantais à la porte d'un gourbi à une jeune moukère, j' lui chantais cette chanson-là :} Ô ma fatma, fleur d'innocence Ouvre à l'amour sucro bono Je ne suis pas ce que tu penses Je ne suis pas un arbico Ouvre-moi, ô belle fatma Ouvre-moi, ça te changera J'ai un oiseau qui vient de France {Parlé : Alors j' suis r'venu d'Afrique et m' suis marié, j'étais sérieux et puis alors j'ai chanté à ma p'tite femme, le soir de mes noces :} De ce charmant réduit Ouvrons la porte Je sens qu'il est minuit Que l' diable m'emporte ! {Parlé : Ah mais ! ma p'tite femme, quand elle a vu les draps du lit, elle a dit : Oh ! mais ces draps, ces draps, mais c'est d' la toile !} C'est la toile d'amour C'est la toile d'ivresse Nous ferons nos prouesses Dans la toile d'amour {Parlé : Y avait ma belle-mère qui r'gardait par le trou d' la serrure. Elle, elle fredonnait en nous r'gardant :} Prenez bien soin d'Isabelle, Gontran Elle est douce comme une gazelle, Gontran Marchez légère, légère, marchez légèrement {Parlé : Mais malgré ça, j'ai pris ma p'tite femme dans mes bras, je l'ai embrassée et je lui ai fredonné ce beau chant d'amour :} Ah ! les p'tits pois, les p'tis pois, les p'tits pois C'est un légume bien tendre |
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