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Titre :C'est gentil d'être venu
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Delormel, Lucien ; Belhiatus
Interprète(s) :Lack, Paul [Léopold Postieau]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone
Numéro de catalogue :232146-II
Numéro de matrice :14283u
Date de l'enregistrement :1909-01-21
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :03-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :C'est gentil d'être venu
Partition :

L'autre jour, à deux heures du matin
À ma sonnette on carillonne
C’était mon cousin d’Chambertin
Sa femme, ses trois gosses et sa bonne !
Il m’dit : Tu vois, j’t’avais promis
De venir un jour te surprendre
Mais jusqu’à présent, j’avais r’mis
{Parlé, se frottant les yeux :}
— T’es content, hein, dis, Alexandre ?
— Mais comment donc !…

{Refrain, x2 :}
D’puis l’temps qu’on n’s’était vu
C’est gentil d’être venu !
Chaque fois qu’vous pourrez v’nir
Ça nous f’ra bien plaisir

Alors on défait les lits
On installe des matelas par terre
Sur un tout neuf on couche les p’tits
Sur un vieux le père et la mère
Avec ma femme la bonne se met
Et moi sur le tapis j’m’arrange
— Bonne nuit, mon vieux ! que l’cousin m’fait
Mais, dis donc, p’t-être qu’ça t’dérange ?

{Parlé :} — Mais pas du tout, voyons… (Se frottant les reins)


{au Refrain, x2}

L’matelas des gosses à l’inspection
L’matin était comme une lessive
L’cousin m’dit : N’fais pas attention
Tous les jours chez nous ça arrive
Puisque te voilà d’bout, qu’i’ m’dit
Mon vieux, nous avons l’habitude
D’prendre notre café au lait dans l’lit
Ça va vous être une servitude…

{Parlé :} — Mais pas le moins du monde, mon cousin… (Il moud le café.)

{au Refrain, x2}

Au bout d’huit jours un beau matin
Ayant plein l’dos d’toute la famille
Pour qu’ils s’en r’tournent à Chambertin
J’dis au cousin : Mon cher Camille
Ta belle-mère qui garde la maison
Doit bien s’ennuyer et va s’plaindre
Il m’dit : Ma foi, oui, t’as raison
J’vais lui écrire de v’nir nous r’joindre

{Parlé :} — Ah ! ben il n’manquait plus que ça, la belle-mère ! mais comment donc cette pauvre vieille ! (Il rit à contrecœur.)


{au Refrain, x2}


Les gosses criant dans l’escalier
Et croyant qu’j’sous-louait des pièces
On m’ficha congé par huissier
Alors le cousin fit ses caisses
En partant il me dit : Mon vieux
Faut qu’tu déménages c’est une veine
Prends plus grand qu’ça pour qu’on soit mieux
Quand nous r’viendrons l’année prochaine

{Parlé — Entendu, au revoir… (Montrant le poing.)

{Refrain :}
D’puis l’temps qu’on n’s’était vu
C’est gentil d’être venu !
Chaque fois qu’vous pourrez v’nir
Ça nous f’ra bien plaisir
D’puis l’temps qu’on n’s’était vu
C’est gentil d’être venu !
Mais quand ils vont r’venir
Ah ! c’que j’vais les sortir


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