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Titre :La valse des pruneaux
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone and Typewriter
Numéro de catalogue :2-32213
Numéro de matrice :2331-cs-I
Date de l'enregistrement :1903
Vitesse (tours/minute) :76
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-05-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :La Valse Des Pruneaux

J'étais jadis piston solo mesdames
Aux Bouffes du Nord dans l'Faubourg Saint-Martin
Une épicière, une adorable femme
Pour mes ch'veux blonds eut un soir le béguin
Elle mangeait des pruneaux à l'orchestre
Elle m'en offrit qu'étaient frais et beaux
L'soir, en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux

Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi, je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu'vienne la pratique
J'entrais chez elle, elle roupillait encore
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m'approchais tout près de ses rideaux
Et d'mon piston embouchant l'embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux

Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour, par un matin pluvieux
Elle épousait l'premier garçon d'chez elle
Quand vint minuit, ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis, derrière la persienne
J'les entendais s'donner des noms d'oiseaux
Elle l'appelait "mon p'tit lapin d'garenne"
En lui chantant la valse des pruneaux

- - -


Texte de la partition :


Je fus jadis premier solo trombone
Aux Bouffes du Nord dans l'Faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne

Pour mes ch'veux blonds eut un soir le béguin
Elle mangeait des pruneaux à l'orchestre
Elle m'en offrit qu'étaient frais et beaux
L'soir, en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux

Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi, je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu'vienne la pratique
J'entrais chez elle, elle pionçait encore
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m'approchais tout près d'ses rideaux
Et d'mon trombone embouchant l'embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux

Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour, par un matin pluvieux
Elle épousait l'premier garçon d'chez elle
Quand à minuit, ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis, derrière la persienne
J'les entendais s'donner des noms d'oiseaux
Elle l'appelait "mon p'tit lapin d'garenne"
En lui chantant la valse des pruneaux

Depuis ce jour, j'ai parcouru le monde
Cherchant un cœur qui comprendrait le mien
Mais rien n'a pu, sur terre ni sur l'onde
Cicatriser le pauvre musicien
L'hiver, je donne des cours à domicile
Quand vient l'été, j'vais dans les villes d'eaux
A ceux qu'ont pas la digestion facile
Je joue encore la valse des pruneaux

De son amour, comme un gage fidèle
J'ai conservé les noyaux sur mon cœur
C'est tout, tout, tout ce qui me reste d'elle
Ils ont pour moi le charme d'une fleur
Mais s'il était quelque aimable personne
Dont le cœur tendre aime mes solos
Qu'elle m'écrive un mot d'sa main mignonne
J'lui dédierai la valse des pruneaux


Permalien : http://www.phonobase.org/5560.html

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