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Titre :Les trucs de Boitaclou
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Gramet, Arthur ; Delormel, Lucien
Interprète(s) :Dranem
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :17 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone and Typewriter
Numéro de catalogue :31021
Numéro de matrice :1924f-I
Date de l'enregistrement :1903
Instruments :monologue
Vitesse (tours/minute) :77
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :22-05-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les trucs de Boitaclou

Créé par Claudius à la Scala, Dranem à l'Eldorado, Abeilard à l'Alhambra, Maader à La Cigale

Paroles : Gramet, Delormel - Musique : Maader - Éditeur : Répertoire libre, Paris (1896)


sur APGA 1449 :

Ah ! j' peux dire que j'en ai fait des métiers, allez ! En débarquant à Paris, papa, i' m'avait mis chez un mercier. Ah ! y avait trop d' fil à r'tordre, vous savez, oui, ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti, je m' suis mis tondeur. Voilà l' tondeur ! tond les chiens, coupe les chats, les oreilles, v'là l' tondeur ! Un jour, j'avais un verre dans l' nez, on m' donne un chien à tondre et un chat à couper. Moi, j' me trompe, j' tonds l' chat, j' coupe le chien. Enfoncée la r'production, hein. Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti, j' suis rentré dans un restaurant des grands boul'vards, des grands boul'vards extérieurs, pour faire les yeux d' bouillon. Oh ! c'est pas difficile, vous mettez deux, trois cuillers d'huile dans votre bouche, vous soufflez su' les bols, comme ça. Un jour j'ai eu une discussion avec le chef, i' m'a envoyé un grand coup d' poing, ça m'a fait r'ssortir les yeux d' la bouche. Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti et puis je m' suis mis maçon. Un matin, je travaillais avec les camarades sur l'échafaud... l'échafaudage, je tombe d'une hauteur d'un cinquième étage, on me r'lève sain et sauf, y a une vieille dame qui s'approche et qui m' dit : Voulez-vous un verre d'eau, mon ami ? Alors j' la r'garde, j'y dis : Ben, d' quelle hauteur faut-y tomber pour avoir un verre de vin ? Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti, oui. J' suis parti puis j' suis rentré aux ch'mins d' fer pour nettoyer les rails avec du papier d' verre, oui. J'étais payé deux sous du kilomètre, il fallait fournir le papier ! Ah ! mais arrête, j' suis parti, moi. J' suis parti puis je m' suis souv'nu qu' j'avais un ami qu'était directeur d'un théâtre foirain alors j'ai été l' trouver. I' m' dit : Mon vieux, j'ai pas d'ouvrage mais, i' m' dit, tu tombes bien, justement on joue la chasse au lion, celui qui fait l' lion est malade, tu vas l' remplacer. J'y dis : Mon vieux, moi j'ai jamais fait l' lion, j'ai fait la gourde. Mais i' m' dit : T'occupe pas d' ça, va, tu vas voir, v'là ton rôle : Tu t'enfiles dans une peau d' lion, tu t' balades dans l' désert, tu vois arriver l' chasseur avec sa carabine, i' te r'garde et prononce ces quelques mots : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire et i' t' tue, tu tombes, tu meurs. C'est pas difficile. Ah ! chouette, alors ! Le soir, j' m'amène dans la peau du lion là puis je m' balade dans l' désert, un p'tit désert de deux mètres cinquante, quoi, enfin, un p'tit Sahara, un Sa'ra gosse, quoi, le chasseur arrive avec sa carabine, i' me r'garde, i' me dit : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire... le coup rate ! Ah ! j' dis, l' malheureux, qu'est-c' qu'il va faire ? Ah ! i' s'épate pas du tout, il reprend sa carabine par le canon, m'en fout un coup su' la gueule ! Oh ! l' chameau ! Oh ! j' suis parti, quoi !
Oh ! j'en ai assez, moi, du bocal qui enfle. Oh ! ça va bien ! Au r'voir, messieurs dames !


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sur Gramophone 31021 :

J' peux dire que j'en ai fait des métiers, moi ! En arrivant à Paris, papa m'avait mis chez un mercier. Mais y avait trop d' fil à r'tordre, ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis je m' suis mis tondeur. Hé, tondeur ! tond les chiens, coupe les chats, hé l' tondeur ! Un jour, j'avais un verre dans l' nez, on m' donne un chien à tondre et un chat à couper. Moi, j' me trompe, j' tonds l' chat, j' coupe le chien. Enfoncée la r'production. Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis j' suis rentré dans un restaurant pour faire les yeux d' bouillon. C'est pas difficile, vous mettez d' l'huile dans votre bouche puis vous soufflez su' les bols. Un jour j'ai eu une discussion avec le chef, i' m'a envoyé un grand coup d' poing qui m'a fait r'ssortir les yeux d' la bouche. Ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis je m' suis mis maçon. Un matin, je travaillais avec les camarades sur l'échafaud... l'échafaudage, je tombe d'une hauteur d'un cinquième étage, on me r'lève sain et sauf, y a une vieille dame qui s'approche et qui m' dit : Voulez-vous un verre d'eau, mon ami ? j' la r'garde, j'y dis : Ben, d' quelle hauteur faut-y tomber pour avoir un verre de vin ? Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis j' suis rentré aux ch'mins d' fer pour nettoyer les rails avec du papier d' verre. J'étais payé deux sous du kilomètre, il fallait fournir le papier ! Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis je m' suis souv'nu qu' j'avais un ami qu'était directeur d'un théâtre foirain alors j'ai été l' trouver. I' m' dit : Mon vieux, j'ai pas d'ouvrage. Ben, i' dit, ça tombe bien, on joue justement ce soir la chasse au lion, celui qui fait l' lion est malade, tu vas l' remplacer. J' dis : Mon vieux, j'ai jamais fait l' lion, j'ai fait la gourde... Ben, tu vas faire le lion, tiens, c'est pas difficile, tu t'enfiles dans une peau d' lion, 'c' pas, tu vois arriver l' chasseur avec sa carabine, i' te r'garde et prononce ces quelques mots : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire, i' t' tue, tu tombes, tu meurs, c'est pas difficile. Ah ! ça va. Le soir, j' m'enfile dans la peau du lion puis je m' balade dans l' désert... y avait un p'tit désert d'un mètre cinquante, quoi, un p'tit Sahara, un Sa'ra gosse quoi, le chasseur arrive, i' prend sa carabine, i' m' dit : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire... le coup rate ! Ah ! j' dis, l' malheureux, qu'est-c' qu'il va faire ? I' s'épate pas du tout, il reprend sa carabine par le canon, i' m'en fout un coup su' la gueule ! Oh ! l' chameau ! Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti !


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sur Odéon 33725 :

Ah ! c' que j'en ai fait des métiers, allez, moi ! En débarquant à Paris, papa, i' m'avait mis chez un mercier. Ah oui ! mais y avait trop d' fil à r'tordre, ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti et puis je suis rentré dans un restaurant pour faire les yeux d' bouillon. Ah ! c'est pas difficile, vous savez, vous mettez... vous mettez deux, trois cuillers d'huile dans votre bouche puis vous soufflez su' les bols. Un jour, j'ai eu une discussion avec le chef, i' m'a envoyé un grand coup d' poing, i' m'a fait r'ssortir les yeux d' la bouche. Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti et puis je m' suis mis tondeur. V'là l' tondeur ! j' tonds les chiens, coupe les chats et les oreilles ! vl'à l' tondeur ! Un jour, j'avais un verre dans l' nez, on m' donne un chien à tondre et un chat à couper. Moi, j' me trompe, j' tonds l' chat, j' coupe le chien. Bon, enfoncée la r'production ! Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis j' suis rentré dans un restaurant des grands boul'vards, des grands boul'vards extérieurs. Un jour, y a une vieille cocotte qui rentre et puis qui m' demande un bifteck, moi j' me trompe, j' lui apporte de la morue. Alors v'là qu'elle m'agonit d' sottises. Ben, j' dis, madame, vous n' savez pas c' que vous d'viendrez, dites donc. L' patron m'a foutu à la porte. Ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis je m' suis mis maçon. Un matin, je travaillais avec les camarades sur l'échafaud... l'échafaudage, je tombe d'une hauteur d'un cinquième étage, on me r'lève sain et sauf, y a une vieille dame qui s'approche et qui m' dit : Voulez-vous un verre d'eau, mon ami ? Alors j' la r'garde, j'y dis : Ben, d' quelle hauteur faut-y tomber pour avoir un verre de vin ? Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti puis j' suis rentré aux ch'mins d' fer pour nettoyer les rails avec du papier d' verre. J'étais payé deux sous du kilomètre, il fallait fournir le papier ! Ah ! mais arrière alors, j' suis parti, moi alors. Puis je m' suis souv'nu qu' j'avais un ami qu'était directeur d'un théâtre foirain alors j'ai été l' trouver. Ah ! j' dis, mon vieux, j' voudrais jouer la comédie. Ah ! i' m' dit, tu tombes bien, justement on joue la chasse au lion, celui qui fait l' lion est malade, tu vas l' remplacer. J'y dis : Moi, j'ai jamais fait l' lion, j'ai fait la gourde. Mais i' m' dit : C'est pas difficile, tu t' mets dans une peau d' lion, tu t' balades, tu vois arriver l' chasseur avec sa carabine, i' te r'garde et prononce ces quelques mots : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire, tu tombes, tu meurs. C'est pas difficile. Oh ! ça va ! oh ! le soir, je m'habille, je m'enfile dans la peau d' lion puis je m' balade dans un p'tit désert, un p'tit désert d'un mètre vingt-cinq, quoi, enfin, un p'tit Sahara, un Sa'ra gosse quoi, le chasseur arrive, i' prend sa carabine et me dit : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire... le coup rate ! Ah ! j' dis, l' malheureux, qu'est-c' qu'il va faire ? Ah ! i' n' s'épate pas du tout, il reprend sa carabine par le canon, i' m'en fout un coup su' la gueule ! Oh ! l' chameau ! Oh ! ça m'a dégoûté, j' suis parti, quoi ! j'en avais assez du "qui rate", vous savez !
Au r'voir, messieurs dames !


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sur Pathé 2778 et 2981 :

Je n'ai pas, j' vous l' certifie
Un poil dans le creux d' la main
Mais, dame ! pour gagner ma vie
Partout je cherche du turbin.

{Parlé :}
Ah ! puis, j'en ai fait des métiers, allez. En débarquant à Paris, papa m'avait mis chez un mercier mais y avait trop de fil à r'tordre, ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti et puis je m' suis mis tondeur. Ah ! l' tondeur, tond les chiens, coupe les chats, les oreilles, ah ! l' tondeur !
Un jour, j'avais un verre dans l' nez, on m' donne un chien à tondre et un chat à couper. Moi, j' me trompe, j' tonds l' chat et j' coupe le chien. Enfoncée, la r'production ! ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. J' suis parti et puis j' suis rentré dans un restaurant des grands boul'vards, des grands boul'vards extérieurs, pour faire les yeux d' bouillon. Ça, c'est pas difficile, vous mettez deux, trois cuillers d'huile dans votre bouche et vous soufflez su' les bols. Un jour, j'ai eu une discussion avec le chef, il m'envoie un grand coup d' poing qui m'a fait r'ssortir les yeux d' la bouche. Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. Puis je m' suis mis maçon. Un matin, je travaillais avec les camarades sur l'échafaud... l'échafaudage, voilà qu' je tombe d'une hauteur d'un cinquième étage, on me r'lève sain et sauf, y a une vieille dame qui s'approche et qui m' dit : Voulez-vous un verre d'eau, mon ami ? J' la r'garde, j' lui dis : Ben, d' quelle hauteur faut-y tomber pour avoir un verre de vin ? Ah ! ça m'a dégoûté, j' suis parti. Et puis j' suis rentré aux ch'mins d' fer pour nettoyer les rails avec du papier d' verre. J'étais payé deux sous du kilomètre, il fallait fournir le papier ! Ah ! ça m' dégoûté, j' suis parti. Et je m' suis souv'nu qu' j'avais un ami qu'était directeur d'un théâtre foirain alors j'ai été l' trouver. Dis donc, j' voudrais jouer la comédie. I' m' dit, ça tombe bien, justement on joue la chasse au lion, celui qui fait l' lion est malade, tu vas l' remplacer. J'y dis : Mon vieux, j'ai jamais fait l' lion, j'ai fait la gourde. Mais ça n' fait rien, tiens, voilà c' que tu fais : Tu t'enfiles dans une peau d' lion, tu t' balades, tu vois arriver l' chasseur avec sa carabine, i' te r'garde et prononce ces quelques mots : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire, i' t' tue, tu tombes, tu meurs. C'est pas difficile. Ça va ! Le soir, je m'enfile dans la peau d' lion et je m' balade dans l' désert, c'était un p'tit désert d'un mètre vingt-cinq, quoi, un p'tit Sahara, un Sa'ra gosse... Malheureus'ment, le chasseur arrive, i' prend sa carabine, i' vise, i' tire ... le coup rate ! Ah ! j' dis, l' malheureux, qu'est-c' qu'il va faire ? I' s'épate pas du tout, il reprend sa carabine par le canon, i' m'en fout un coup su' la gueule ! Oh ! l' chameau ! Oh ! ça m'a dégoûté, j' suis parti !

Je n'ai pas, j' vous l' certifie
Un poil dans le creux d' la main
Mais, dame ! pour gagner ma vie
Partout je cherche du turbin.


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sur Pathé 3605 :

Je n'ai pas, j' vous l' certifie
Un poil dans le creux d' la main
Mais, dame ! pour gagner ma vie
Partout je cherche du turbin.

{Parlé :}
Ah ! puis, vous savez, j'en ai fait des métiers ! En débarquant à Paris, papa m'avait mis chez un mercier mais y avait trop de fil à r'tordre. J' suis parti et je me suis mis tondeur de chiens. Alors je criais dans la rue : Voilà l' tondeur de chiens, coupe les chats, les oreilles, voilà l' tondeur !
Un jour, j'avais un verre dans l' nez, on m' donne un chien à tondre, un chat à couper. J' me trompe, je tonds l' chat, j' coupe le chien, moi. Oh ! je suis parti et je m' suis mis maçon. Un matin, je travaillais avec les camarades sur l'échafaud... l'échafaudage, je tombe d'une hauteur d'un sixième étage, on me r'lève sain et sauf, y a une vieille dame qui s'approche et qui m' dit : Voulez-vous un verre d'eau, mon ami ? Alors j' la r'garde, eh ben, j' lui dis, ben, d' quelle hauteur faut-y tomber pour avoir un verre de vin ? Oh ! je suis parti, moi, vous savez, et je suis rentré aux ch'mins d' fer pour nettoyer les rails avec du papier d' verre. C'était payé deux sous du kilomètre et fallait fournir le papier ! Oh ! oh ! oh ! j' suis parti, moi, et je m' suis souv'nu qu' j'avais un ami qu'était directeur d'un théâtre forain, j'ai été l' trouver. J' lui dis : Dis donc, mon vieux, c'est pas tout ça, j'ai pas d'ouvrage. I' dit : Tu tombes bien, on joue la chasse au lion, celui qui fait le lion est malade, veux-tu l' remplacer ? Moi, j' dis : J'ai jamais fait l' lion, j'ai fait l'andouille. Ben i' dit , c'est pas difficile, tu t'enfiles dans une peau d' lion, tu vois arriver l' chasseur avec sa carabine, il te r'garde et prononce ces quelques mots : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! I' prend sa carabine, i' vise, i' tire, i' t' tue, tu tombes, tu meurs, tu gagnes huit sous. Oh ! chouette alors, chouette ! Alors, le soir, j' m'amène dans la peau du lion et je m' balade dans l' désert. Oui, messieurs et dames, y avait un désert, un désert de deux mètres cinquante, parfait'ment, madame, ne rigolez pas, deux mètres cinquante, un Sahara, un Sa'ra gosse. Alors le chasseur arrive, prend sa carabine et me dit : Roi du désert, ton audace est grande mais mon audace égale ta force ! Il prend sa carabine, il vise, il tire... le coup rate ! Oh ! j' dis, le malheureux, qu'est-c' qu'il va faire ? I' s'épate pas du tout, il reprend sa carabine par le canon, il s'avance vers moi, il m'en fout un coup sur la gueule ! Oh ! alors je suis parti, vous savez et je suis rentré dans un grand bazar. Ah ! là j'étais bien, c'est moi qu'étais à la d'vanture, je f'sais l'article, j' disais : Voyez, voyez, c'est à trente ce qui coûtait treize, on liquide et on s'en va, allons les verres cassés, les incassables, nous avons des occasions exceptionnelles, nous avons des bouilloires, des passoires, des rôtissoires, des arrosoirs, des bougeoirs, des grattoirs... et des suspensions. C'est la grande liquidation ! Un jour, y a un client qui rentre, qui m' demande si j'avais pas des s'melles en celluloïd pour tenir les pieds au frais. Oh ! j' dis, moi, j' n'ai pas c't article-là, je l' laisse partir, le patron vient, i' m' dit : Mais, espèce d'idiot, on n' dit jamais : J' n'ai pas c't article-là, on dit : J'ai tel ou tel autre article qui remplace avantageus'ment l'article que vous avez d'mandé. Bien, patron. Cinq minutes après, y a une vieille dame qui vient, qui m' demande si j'avais pas du papier hygiénique. J' dis : Mon Dieu, madame, je n'en ai pas mais j'ai du papier d' verre merveilleux et qui rempl...(*) On m'a foutu à la porte, alors !

Je n'ai pas, j' vous l' certifie
Un poil dans le creux d' la main
Mais, dame ! pour gagner ma vie
Partout je cherche du turbin.



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