Création : Fragson (1912 - Vous avez quéqu' chose...) - reprises : Paul Lack (1912), Lucien Rigaux, Charlus (1913)
Paroles : Henri Christiné, Eugène Rimbault - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Christiné / Salabert
Fragson :
À côté de moi, dans un restaurant
J'avais une voisine remplie d'élégance
Ne sachant comment faire sa connaissance
Je la regardais très amoureus'ment
Elle s'écrie : Qu'est-ce que j'ai d' si curieux
Cher monsieur ?
Je n'ai rien pour tirer l'œil ce soir
J' suis en noir !
Je lui dis : Madame, vous faites erreur
Sur l'honneur !
J' vois des beautés de toutes les couleurs
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de bleu
Vos yeux
Vous avez quéqu’ chose de blanc
Vos dents
Vous avez quéqu’ chose de clair
C'est le ton de votre chair
Qui m' met la tête à l'envers
J' vois quelque chose de rosé
Vot’ nez
Elle me répond tout à coup :
Et vous !
Vous avez, j' l'ai tout d' suite vu
Quelque chose de bien pendu
C'est une langue qui n's'arrête plus
Je lui proposai, après le repas
De l'accompagner chez elle en voiture
Elle me répondit mettant sa fourrure :
Si ça vous amuse, moi ça n'me gêne pas !
En taxi j' la contemplai longuement…
Tendrement
Elle dit : Qu'est-c’ que vous r'gardez encor ?
C'est trop fort !
Je lui dis : Madame, je suis comme Ali Baba
J' vois des trésors qui sont un peu là
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de drôle
L'épaule
Quelque chose de merveilleux
Les ch'veux
Vous avez, c'est étonnant
Quéqu’ chose d'un rouge éclatant
C'est une petite bouche d'enfant
Vous avez quéqu’ chose de doux
Votr’ cou
Plus bas quelque chose qui s'tient
Très bien
Elle me répond : Vous, pour sûr
Vous avez quéqu’ chose de dur…
C'est votr’ pied sur ma chaussure !
-----------------
Paul Lack :
À côté de moi, dans un restaurant
J'avais une voisine remplie d'élégance
Ne sachant comment faire sa connaissance
Je la regardais très amoureus'ment
Elle s'écrie : Qu'est-ce que j'ai d' si curieux
Cher monsieur ?
Je n'ai rien pour tirer l'œil ce soir
J' suis en noir !
Je lui dis : Madame, vous faites erreur
Sur l'honneur !
J' vois des beautés de toutes les couleurs
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de bleu
Vos yeux
Vous avez quéqu’ chose de blanc
Vos dents
Vous avez quéqu’ chose de clair
C'est le ton de votre chair
Qui m' met la tête à l'envers
J' vois quelque chose de rosé
Vot’ nez
Elle me répond tout d'un coup :
Et vous !
Vous avez, j' l'ai tout d' suite vu
Quelque chose de bien pendu
C'est une langue qui n's'arrête plus
Je lui proposai, après le repas
De l'accompagner chez elle en voiture
Elle me répondit mettant sa fourrure :
Si ça vous amuse, moi ça n'me gêne pas !
En taxi j' la contemplai longuement…
Tendrement
Elle fait : Qu'est-c’ que vous r'gardez encor ?
C'est trop fort !
Je lui dis : Madame, je suis comme Ali Baba
J' vois des trésors qui sont un peu là
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de drôle
L'épaule
Quelque chose de merveilleux
Les ch'veux
Vous avez, c'est étonnant
Quéqu’ chose d'un rouge éclatant
C'est une petite bouche d'enfant
Vous avez quéqu’ chose de doux
Votr’ cou
Plus bas quelque chose qui s'tient
Très bien
Elle me répond : Vous, pour sûr
Vous avez quéqu’ chose de dur…
C'est votr’ pied sur ma chaussure !
L' taxi nous arrête rue d' la Trinité
Nous montons chez elle au deuxième étage
Dans le lit d' la belle j' vois un homme couché
Voici mon mari, m' dit-elle sans ambage
Alors il me tend la main et m' dit
C'est gentil
D'être venu ce soir pour dégrafer
Ma moitié
Nous n'avons pas d' bonne précisément
En c' moment
Vous l'avez remplacée heureusement !
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de chic
L' physique
Vous avez quéqu’ chose d'adroit
Les doigts
De plus vous avez aussi
La veine que je sois ici
Pour pouvoir vous dire merci !
Mais vous r'viendrez, je l' pense bien
Demain…
N' manquez pas, j' vous attendrai
Exprès
Et comme je n' s'rai pas couché…
En plus d' ma femme, vous pourrez
Également m' déshabiller !
----------------
Lucien Rigaux :
À côté de moi, dans un restaurant
J'avais une voisine remplie d'élégance
Ne sachant comment faire sa connaissance
Je la regardais très amoureus'ment
Elle s'écrie : Qu'est-ce que j'ai d' si curieux
Cher monsieur ?
Je n'ai rien pour tirer l'œil ce soir
J' suis en noir !
Je lui dis : Madame, vous faites erreur
Sur l'honneur !
J' vois des beautés de toutes les couleurs
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de bleu
Vos yeux
Vous avez quéqu’ chose de blanc
Vos dents
Vous avez quéqu’ chose de clair
C'est le ton de votre chair
Qui m' met la tête à l'envers
J' vois quelque chose de rosé
Vot’ nez
Elle me répond tout d'un coup :
Et vous !
Vous avez, j' l'ai tout d' suite vu
Quelque chose de bien pendu
C'est une langue qui n's'arrête plus
Je lui proposai, après le repas
De l'accompagner chez elle en voiture
Elle me répondit mettant sa fourrure :
Si ça vous amuse, moi ça n'me gêne pas !
En taxi j' la contemplai longuement…
Tendrement
Elle fait : Qu'est-c’ que vous r'gardez encor ?
C'est trop fort !
Je lui dis : Madame, je suis comme Ali Baba
J' vois des trésors qui sont un peu là
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de drôle
L'épaule
Quelque chose de merveilleux
Les ch'veux
Vous avez, c'est étonnant
Quéqu’ chose d'un rouge éclatant
C'est une petite bouche d'enfant
Vous avez quéqu’ chose de doux
Votr’ cou
Plus bas quelque chose qui s'tient
Très bien
Elle me répond : Vous, pour sûr
Vous avez quéqu’ chose de dur…
C'est votr’ pied sur ma chaussure !
L' taxi nous arrête rue d' la Trinité
Nous montons chez elle au deuxième étage
Mais l’appartement manquait d’éclairage
À cause d’une panne d’électricité
Immédiat'ment, la belle me pria
Malgré ça
De la dégrafer… Je le fis donc
À tâtons
J’ défis les pressions et les lacets
Comme je l’ sais
Et pendant c’ temps-là, je lui disais :
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de fin
La main
Quelque chose de rondelet
L’ mollet
Vous avez même, je l’avoue
Quéqu’ chose de soyeux comme tout
Qu’est-c’que c’est ? J’ sens qu’ c’est très doux
La belle alors me répond :
Voyons !
J’ crois qu’ votr’ main s’égare un peu…
Monsieur !
En c’moment, vous êtes en train
De caresser l’ dos d’ mon chien
Qu’est près d’ moi sur le coussin
Tout à coup, voilà qu’la lumière se fait
J’ vois un homme couché dans le lit d' la belle,
Monsieur, j’ vous présente mon mari, m’ dit-elle
Pensez si j’étais un peu stupéfait !
Alors il me tend la main et m' dit :
C'est gentil
D'être venu ce soir pour dégrafer
Ma moitié
Nous n'avons pas d' bonne précisément
En c' moment
Vous l'avez remplacée heureusement !
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de chic
L' physique
Vous avez quéqu’ chose d'adroit
Les doigts
De plus vous avez aussi
La veine que je sois ici
Pour pouvoir vous dire merci !
Mais vous r'viendrez, je l' pense bien
Demain…
N' manquez pas, j' vous attendrai
Exprès
Et comme je n' s'rai pas couché…
En plus d' ma femme, vous pourrez
Également m' déshabiller !
------------------------
Charlus :
À côté de moi, dans un restaurant
J'avais une voisine remplie d'élégance
Ne sachant comment faire sa connaissance
Je la regardais très amoureus'ment
Elle s'écrie : Qu'est-ce que j'ai d' si curieux
Cher monsieur ?
Je n'ai rien pour tirer l'œil ce soir
J' suis en noir !
Je lui dis : Madame, vous faites erreur
Sur l'honneur !
J' vois des beautés de toutes les couleurs
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de bleu
Vos yeux
Vous avez quéqu’ chose de blanc
Vos dents
Vous avez quéqu’ chose de clair
C'est le ton de votre chair
Qui m' met la tête à l'envers
J' vois quelque chose de rosé
Vot’ nez
Elle me répond tout d'un coup :
Et vous !
Vous avez, j' l'ai tout d' suite vu
Quelque chose de bien pendu
C'est une langue qui n's'arrête plus
Je lui proposai, après le repas
De l'accompagner chez elle en voiture
Elle me répondit mettant sa fourrure :
Si ça vous amuse, moi ça n'me gêne pas !
En taxi j' la contemplai longuement…
Tendrement
Elle fait : Qu'est-c’ que vous r'gardez encor ?
C'est trop fort !
Je lui dis : Madame, je suis comme Ali Baba
J' vois des trésors qui sont un peu là
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de drôle
L'épaule
Quelque chose de merveilleux
Les ch'veux
Vous avez, c'est étonnant
Quéqu’ chose d'un rouge éclatant
C'est une petite bouche d'enfant
Vous avez quéqu’ chose de doux
Votr’ cou
Plus bas quelque chose qui s'tient
Très bien
Elle me répond : Vous, pour sûr
Vous avez quéqu’ chose de dur…
C'est votr’ pied sur ma chaussure !
Arrivés chez elle, rue d' la Trinité
J' vois un homme couché dans le lit d' la belle
Monsieur, j' vous présente mon mari, m' dit-elle
Pensez si j'étais un peu stupéfait !
Alors il me tend la main et m' dit :
C'est gentil
D'être venu ce soir pour dégrafer
Ma moitié
Nous n'avons pas d' bonne précisément
En c' moment
Vous l'avez remplacée heureusement !
{Refrain :}
Vous avez quéqu’ chose de chic
L' physique
Vous avez quéqu’ chose d'adroit
Les doigts
De plus vous avez aussi
La veine que je sois ici
Pour pouvoir vous dire merci !
Mais vous r'viendrez, je l' pense bien
Demain…
N' manquez pas, j' vous attendrai
Exprès
Et comme je n' s'rai pas couché…
En plus d' ma femme, vous pourrez
Également m' déshabiller !