Création : Simon-Max (1877 au Théâtre des Folies-Dramatiques) - Paroles : Clairville, Charles Gabet - Musique : Robert Planquette - Éditeur : Bathlot / C. Joubert, Paris
Je ne sais comment faire
Pour me tirer d’affaire.
Car j’ai pour ennemis
Deux maîtres du pays.
Je le pourrais peut-être,
Mais, d’un troisième maître,
Il faudrait m’ dépêcher
De d’venir le cocher.
Mais r’noncer à Germaine,
Me remettre à la chaîne.
Cocher ! miséricorde !
Ça m’ coûte beaucoup,
Mais ça vaut mieux qu’ la corde,
Qu’ la corde au cou !
Au marché d’Corneville
S’engager est facile,
Et quand on l’est une fois
On peut, pendant six mois.
Se moquer d’ la justice.
Pour peu que je réussisse,
J'braverai dès aujourd’hui
Gaspard et le Bailli.
Mais pour que je les brave
Faut qu' je redevienne esclave.
Cocher ! miséricorde !
Ça m'coûte beaucoup,
Mais ça vaut mieux qu’ la corde,
Qu’ la corde au cou !
Cocher ! miséricorde !
Ça m'coûte beaucoup,
Mais ça vaut mieux qu’ la corde,
Qu’ la corde au cou !