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Titre :Le pantalon, monologue
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Garnier, Léon
Interprète(s) :Lejal, Victor
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Disque
Format :19 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :6109
Numéro de matrice :p738
Date de l'enregistrement :1904-08-xx
Instruments :monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :85,7
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :17-03-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Contenu similaire à celui de "Histoire d'un pantalon, chansonnette comique sans grivoiserie"
Texte du contenu :Le pantalon

Création : Delpierre (au Concert Parisien vers 1880) - Paroles : Garnier - Éditeur : Au Métronome, Émile Benoit


Gabin :

J' rencontre l'autre jour un d' mes amis d'enfance
Qui m' dit : J' me marie d'main avec Clémence
Ma p'tite, tu sais bien, tu s'ras garçon d'honneur
- J' veux bien, qu' j' y réponds, je cours chez mon tailleur
J'achète sans l'essayer un beau pantalon noir
Et n' rentre à la maison qu'à dix heures du soir
J'essaie mon pantalon mais, mille millions d' guêtres !
J' vois qu'il est trop long de quinze centimètres
Donc je dis à ma femme : Veux-tu, mon p'tit trognon
Couper quinze centimètres au bas d' mon pantalon
Tu s'ras bien gentille. Mais madame mon épouse
Flairant une aventure, se met d'humeur jalouse
Me traite de libertin, de coureur de boudoir
Et m' dit : J' vais m' coucher, du flan ! zut ! bonsoir !
- Charmant, qu' je m' dis, ayez donc d' la famille
Par bonheur, je suis père, je vais trouver ma fille
Mais ma fille, comme sa mère, m'envoya prom'ner
Et chacune dans leurs chambres allèrent se coucher
Alors, voyant c'la, j' pensais : Saperlotte !
J' vais être obligé d' raccourcir moi-même ma culotte
Et je saisis les ciseaux viv'ment
Je coupe quinze centimètres et me couche content
Mais pendant la nuit, ma femme, regrettant sa colère
Se lève sans m'éveiller, allume la lumière
Saisit mon pantalon et, sans le mesurer
En coupe quinze centimètres et retourne se coucher
Ma fille, s'éveillant au bruit fait par ma femme
Se lève en murmurant : Oh ! j' n'ai vraiment pas d'âme
Elle prend donc les ciseaux et mon pauvre pantalon
Pour la deuxième fois subit l'opération
Hélas ! voilà pourquoi je trouvai le lend'main
Au lieu d'un pantalon un cal'çon d' bain
Eh bien, j' suis allé quand même à la noce, nom d'une botte !
Mais l' soir, en rentrant, oh la la la la ! j'avais une belle culotte


- - -


Lejal :

Je rencontre l'autre jour un d' mes amis d'enfance
Qui m' dit : J' me marie d'main avec Clémence
La p'tite, tu sais bien, tu s'ras garçon d'honneur
J' lui réponds : Je l' veux bien. Je cours chez mon tailleur
J'achète sans l'essayer un beau pantalon noir
Et ne rentre chez moi qu'à dix heures du soir
J'essaie mon pantalon mais, mille millions d' guêtres !
Je vois qu'il est trop long de quinze centimètres
Je dis donc à ma femme : Veux-tu, mon p'tit trognon
Couper quinze centimètres du bas d' mon pantalon
Tu s'ras bien gentille. Mais madame mon épouse
Flairant une aventure, se met d'humeur jalouse
Me traite de libertin, de coureur de boudoir
Et me dit : J' vais m' coucher, du flan ! zut ! bonsoir !
Je pensais : Sapristi, c'est pour d'main, comment faire
Pour aller à la noce ? Ah ! j'y suis, ma belle mère !
Je lui dis douc'ment, en lui prenant l' menton :
Coupez quinze centimètres du bas d' mon pantalon
Mais elle me répond : Allez-vous-en bien vite
Vous m'avez hier encor traitée de vieille guérite
Du reste, j'ai sommeil, à demain, mon garçon
C'la vous apprendra à m'app'ler vieille guenon !
Eh, c'est charmant, me dis-je, ayez donc d' la famille
Par bonheur je suis père, je vais trouver ma fille
Mais ma fille, comme sa mère, m'envoya prom'ner
Et chacune dans leur chambre allèrent se coucher
Alors, voyant cela, je pensais : Saperlotte !
Je vais être obligé d' raccourcir ma culotte
Moi-même, je saisis les ciseaux et viv'ment
Je coupe quinze centimètres et me couche content
Pendant la nuit, ma femme, regrettant sa colère
Se lève sans m'éveiller, allume la lumière
Saisit mon pantalon et, sans le mesurer
En coupe quinze centimètres et retourne se coucher
Ma belle-mère, s'éveillant au bruit fait par ma femme
Se lève en murmurant : Je n'ai vraiment pas d'âme
Elle prend donc les ciseaux et mon pauvre pantalon
Pour la troisième fois subit l'opération
Ma fille en fit autant au l'ver d' l'aurore
De quinze centimètres le raccourcit encore
Hélas ! voilà pourquoi je trouvai le lend'main
Au lieu d'une culotte un simple cal'çon d' bain
Mais j' suis allé quand même à la noce, saperlotte !
Seul'ment, l' soir, en rentrant, j'avais une belle culotte !



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