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Titre :Le marin marseillais
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Lambert-Simon ; Mesnil, André
Interprète(s) :Fréjol
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Edison
Numéro de catalogue :18088
Date de l'enregistrement :1908
Couleur de la pâte :noir moulé
État :bon, sature un peu
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :06-06-2000
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Coll. Marc Béghin.
Texte du contenu :Le marin marseillais


Création : Romagnan - Reprises : Boissier, Galan, Sinoël, Zecca, Mauriss, Vilbert, Fréjol

Paroles : André Mesnil - Musique : Lambert Simon - Éditeur : V. Puigellier et A. Bassereau (1902)



Or, en 1901, ........???..............
J'étais marin ou, si vous voulez, matelot
Depuis deux mois, perdus dans l'océan immense
Nous naviguions, on n'entendait que le silence
Une nuit, je dormais, ma foi, tranquillement
Quand sur le pont j’ouïs comme un chambardement
Fixant à l'horizon une tache noire et laide
...................???....................
Ah ! mille millions d' tonnerres tonnaient !
C'en était. J'entendis le canon qui tonnait
Alors d'une voix rude où sonnait la colère
L'amiral commanda : Feu devant ! feu derrière !
Feu partout ! un bruit sourd, un éclair, un sifflet
Un bruit sourd, un éclair, le combat commençait
Ce fut pendant une heure une horrible mêlée
Et quand le vent du Nord dispersa la fumée
Je vis que notre fière escadre avait sauté
J'étais seul désormais, seul dans l'immensité
Je fus en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire
Entouré par la flotte ennemie en délire
Trois cent mille Chinois, à bâbord, à tribord
Me criaient : Rendez-vous ! mais je dis : Pas encore !
La rage dans les yeux et la hache à la bouche
Je saisis un canon dans un élan farouche
Un bruit sourd, un éclair, puis un bruit de sifflet
Et je vis l'escadre ennemie qui sautait
D'un œil je regardais l'escadre disparue
De l'autre, je cherchais pour me guider la nue
Quand à deux pas de moi qu'aperçois-je soudain ?
Me regardant, la gueule ouverte, un gros requin
Qui me criait distinctement (C'est un prodige !) :
Rendez-vous ! rendez-vous ! - Pas encore ! répondis-je
Un bruit sourd, un éclair, puis un bruit de sifflet
Étrange sensation, le monstre m'avalait
Il est bon quelquefois de connaître l'Histoire
Et celle de Jonas me vint à la mémoire
Pendant huit jours entiers dans le corps du requin
Je coupais, je taillais pour m'ouvrir le chemin
Quand soudain j'aperçus une faible lumière
Sauvé, bon Dieu ! c'était la porte de derrière
Alors, lui saisissant le cœur à pleines mains
Je lui coupai d'un même coup les intestins
Et je sortis vivant en criant : Vive la France !
Le monstre s'écroula dans l'océan immense
Un bruit sourd, un éclair, puis un coup de sifflet
J'étais dans mon hamac et le réveil sonnait
Les Chinois, le combat, le requin, ô merveille !
C'était un rêve comme on en rêve à Marseille



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