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Titre :P'tit cochon d'amour
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Meacham, Frank White ; Rimbault, Eugène ; Christiné
Interprète(s) :Lekain, Esther
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Edison
Numéro de catalogue :17481
Instruments :orchestre acc.
Couleur de la pâte :noir moulé
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :20-04-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Sur l'air de "American Patrol". Coll. Musée des arts et métiers
Texte du contenu :P'tit cochon d'amour

Création : Polin (1904 à l'Alcazar d’Été) - reprises : Esther Lekain, Urban, Croidel, Albert Dumoraize, Fréjol

Paroles : Eugène Rimbault, Henri Christiné - Musique : Frank White Meacham - Editeur : Le Tourlourou


Polin (sur APGA 1007) :

L'autre jour, en m' baladant
Je rencontre une jolie brunette
Rien qu'en l'apercevant
Je sens soudain que j' perds la tête
L' soir, en m' mettant dans l' pieu [Urban : L' soir, en m' mettant au pieu]
Je m' dis : J' suis pas dans mon assiette
J' peux pas fermer les yeux
Sacré bon dieu, ça y est, mon vieux

{Parlé :}
Hé, hé, ça y est, ça m'a pris en haut, en bas, c'est monté, c'est descendu, n'est-ce pas, ha ha ! C'est…c'est

{Refrain :}
C'est l'amour, petit cochon d'amour
Qui m'asticote la nuit et le jour
Pour sûr, me voilà pincé
J' voudrais bien pouvoir m'en débarrasser
Quand ça m' prend
C'est vraiment embêtant
Ça me trifouille le tempérament
C'est comme si j'aurais dans l' sang
Des fourmis qui m' courent
P'tit cochon d'amour

L’ lend’main, j’étais songeur
Un copain m’ dit, dans la chambrée :
Qu’as-tu, mon vieux Lafleur
Qui t’ tracasse ? C’est-y les corvées ?
C’est-y d’ mettre sac au dos ?
C'est-y d' marcher toute la journée ?
C’est-y d’ nettoyer l’siau ?
J’ dis : Non, Poireau, t’es qu’un fourneau

{Parlé :}
L' siau, c'est pas l' siau, voyons. Si ça s'rait l' siau, je dirais "C'est l' siau" mais c'est… c'est… c'est…

{au Refrain}

L' soir même j' m'en vais vivement
Rue Saint Denis chez une belle petite
J' frappe chez elle mais sûrement
Qu'elle comptait pas sur ma visite
Elle me crie d' l'intérieur :
Qui c'est qu'est là ? Répondez vite
J'y dis avec chaleur :
C'est pas l' facteur ni même sa sœur

{Parlé :}
Oh non, c'est pas sa sœur, oh ! c'est… c'est… c'est…

{au Refrain}

Chez elle elle m'introduit
Puis on fait vivement connaissance
Et une partie d' la nuit
On a pensé au bien d' la France
Toutes les heures à peu près
Pendant qu'elle dormait en silence
Doucement j' la réveillais
Et j' lui disais : Tu sais qui c'est

{Parlé :}
Tu sais qui c'est, hein. Tu n' sais pas qui c'est ? Oh si, tu sais qui c'est

{au Refrain}


---------------------------------

Esther Lekain ( sur Edison 17481) :

L’autre jour, je croise en m' prom'nant
Un jeune homme qui m' lance une œillade
Rien qu’en l’apercevant
J' sens mon cœur qui fait des gambades
Le soir, en me couchant
Je me dis : Est-ce que j' suis malade ?
Je sens des picot'ments
C'est épatant
Voilà qu' ça m' prend

{Parle :}
Oh ! ça y est

{Refrain :}
C’est l’amour, petit cochon d’amour
Qui m’asticote, la nuit et le jour
Pour sûr, me voilà pincée
J’ voudrais bien pouvoir m’en débarrasser
Ah ! quand ça m’ prend, c’est vraiment énervant
Ça me trifouille le tempérament
J'ai comme qui dirait dans l’ sang
Des fourmis qui m' courent
P’tit cochon d'amour

En me levant, le lend'main
J' vais voir un docteur en médecine
Avec beaucoup de soin
I' m' tâte le dos et la poitrine
Il me dit : Rhabillez-vous
Car depuis qu' je vous examine
J'ai beau r'garder partout
J' vois rien du tout
D'où souffrez-vous ?

{Parlé :}
Comment, docteur ? Vous n' voyez pas ?

{au Refrain}

Il me dit : Restez ici
Je pourrai vous guérir, je pense
Et pendant toute la nuit
Il m'a soigné avec vaillance
Toutes les heures à peu près
Pour bien suivre son ordonnance
Doucement, je l' réveillais
Et j’ lui disais :
Tu sais c' que c'est

{Parlé :}
Tu sais pas c' que c'est ? C'est… ha ha ha ha ha…

{Refrain :}
Pour sûr, me voilà pincée
J’ voudrais bien pouvoir m’en débarrasser
Ah ! quand ça m’ prend, c’est vraiment énervant
Ça me trifouille le tempérament
J'ai comme qui dirait dans l’ sang
Des fourmis qui m' courent
P’tit cochon d'amour

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variante Esther Lekain (sur Columbia DF 1591) :
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L'autre jour, en m' prom'nant
J' croise un beau blond d'un chic extrême
Il me r'garde en souriant
Et ça me r'tourne à l'instant même
Il était merveilleux
Je m' dis : Ça y est, c'est lui que j'aime
Et j'ai baissé les yeux
Dans ces cas-là, c'est beaucoup mieux

{Refrain :}
C’est l’amour, ce p'tit cochon d’amour
Qui m’asticote, la nuit et le jour
Pour sûr, me voilà pincée
J’ voudrais bien pouvoir m’en débarrasser
Quand ça m’ prend, c’est vraiment énervant
Ça me trifouille le tempérament
J'ai comme qui dirait dans l’ sang
Des fourmis qui courent
P’tit cochon d'amour

Dès le lendemain soir, il me dit :
Faisons un voyage
En ballon pour mieux voir, chérie
Les plus beaux paysages
Je réponds : L'essentiel
Mon cher amour, sur cette terre
C'est d' voir le septième ciel
Celui-là fait bien mon affaire
Car, vois-tu…

{au Refrain}

Mais le pauvre petit
Qui répondait à mes offrandes
Se sent déjà flapi
Vraiment, pourquoi ? je vous l' demande
Quand sur son oreiller
Vanné, rompu, il se repose
Et que j' veux l' réveiller
Je m'approche et j' lui dis des choses

{Parlé :}
Ah, chéri, tu n' vois donc pas qu' c'est…

{Refrain :}
C’est l’amour, ce p'tit cochon d’amour
Qui m’asticote, la nuit et le jour
Mon chéri, tu n' voudrais pas
Que j' demande à d'autres des machins comme ça
Quand ça m’ prend, c’est vraiment énervant
J' peux pas attendre, c'est mon tempérament
J'ai comme qui dirait dans l’ sang
Des fourmis qui courent
P’tit cochon d'amour

{Parlé :}
Alors, tu n'as pas entendu, dis, qu' c'est l'amour

{Refrain :}
Ce p'tit cochon d’amour
Qui m’asticote la nuit et le jour
Mon chéri, tu n' voudrais pas
Que j' demande à d'autres des machins comme ça
Quand ça m’ prend, c’est vraiment énervant
J 'peux pas attendre, c'est mon tempérament
J'ai comme qui dirait dans l’ sang
Des fourmis qui courent
P’tit cochon d'amour !




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