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Titre :Les caresses
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Dérouville, Henri ; Tassin, Raymond ; Favart, Edgard
Interprète(s) :Lanthenay, Adeline
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :21 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2935
Numéro de matrice :43788-GR
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :30-09-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les caresses

Création : Jean Flor (1907) - reprises : Peyrinet, Georges Elval, Adeline Lanthenay
Paroles : Edgard Favart - Musique : Henri Dérouville, Raymond Tassin


Où courez-vous, beaux yeux noirs ?
Lui dit-il, un beau soir
Très tendre
Mais sans paraître l’entendre
Elle trottinait toujours
Écoutez-moi, mon amour
Je veux vous couvrir de
Caresses
Grisés par cette promesse
Ils partirent tous deux

{Refrain :}
Les caresses, les caresses sont de petits papillons de nuit
Sur nos chairs ils s’abattent sans bruit
Et leur doux frôlement nous séduit
Les caresses, les caresses sont de petits enjôleurs rusés
Pas un ne les repousse
Quand on veut s’aimer…
Les caresses sont douces

Oh ! mais chez vous, c’est charmant !
Dit-elle en entrant dans
Sa chambre
Elle étira tous ses membres
Puis délaça son corset
Quelques minutes après
Elle dit d’une voix
Rieuse :
Oh ! soufflez donc la veilleuse
Réchauffez-moi, j’ai froid !

{Refrain :}
Les caresses, les caresses sont de petits papillons de nuit
Sur nos chairs ils s’abattent sans bruit
Et leur doux frôlement nous séduit
Les caresses, les caresses ont aussi le don de réchauffer
Elles sont polissonnes
Quand on veut s’aimer…
Les caresses sont bonnes !

Puis ils s’aimèrent sans fin
Et même lorsque vint
L’aurore
Je crois qu’ils s'aimaient encore
Quand tout à coup, les yeux las
Il lui murmura tout bas :
Voici venir le jour
Ma mie !
Il faut dormir, ma chérie !
Je suis grisé d’amour !

{Refrain :}
Les caresses, les caresses sont de petits papillons de nuit
Le jour vient, ils s’éloignent sans bruit
Et se cachent quand le soleil luit
Les caresses, les caresses finissent aussi par trépasser
Elles s’arrêtent à la porte
Quand on est lassé…
Les caresses sont mortes !



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