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Titre :Cinq minutes à l'armée du Salut ; discours du capitaine O'Kellkuit
Interprète(s) :Frey, Fernand
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :3279
Numéro de catalogue :3121
Numéro de matrice :49515-GR
Inscriptions complémentaires :8-10
Date de l'enregistrement :1907
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :92
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :26-10-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. L'Armée du salut est un mouvement international évangélique fondé en 1865 par William Booth (1829-1912), pasteur méthodiste. Entente cordiale, Angleterre
Texte du contenu :Cinq minutes à l'armée du Salut, scène comique racontée par Fernand Frey

[Je flânais l'autre soir sur le boul'vard
Dirigeant mes pas au hasard]
Quand une femme de moi s'approche
M' disant : À deux pas, c'est tout proche

Allez voir l'Armée du Salut
J' suis entré dans l' bahut
Ce spectacle m'a tell'ment fait rire
Que j' veux ici vous l' reproduire

Voici d'abord un psaume chanté :

How waï sow mi waït you live the boy how mi salitt' you waï touï oderwaï ki la wa naï ki wen mi how waï dat awé toutoutoutou toutoutou omaï

Voici le discours du capitaine O'Kellkuit :

Mes frères, mes sœurs, j'espère que si vous avez pénétré dans cette enceinte... Oh, madame, je parle de la salle .. j'espère que si vous êtes entrés ici, ce n'est ni pour vous chauffer les pieds ni pour dormir, je suppose que c'est pour louer le Seigneur. Eh bien, nous allons louer le Seigneur. Mais comme nous louons également le salle, je vais vous demander le permission de commencer par faire une petite collecte car si nous sommes en règle avec le Seigneur, nous ne sommes pas en règle avec le propriétaire. Pendant que le Seigneur nous envoie ses bénédictions, le propriétaire, lui, nous envoie de la papier timbré. Pendant que nous essayons de toucher les cœurs, le propriétaire ne pense qu'à toucher son loyer. Comme vous voyez, mes amis, nous nageons plutôt dans la dèche que dans l'opulence. Nous n'avons même pas les moyens d'avoir un agent de police dans la salle comme dans les théâtres ni même un suisse comme dans les églises. Chez nous, pas d'a(r)gent, pas d' suisse. Pendant la p'tite collecte, nous allons chanter le psaume 68. C'est à la quatrième page du journal En arrière et nous entendrons ensuite l'honorable maréchale Bouze.

Tararaboumdié tararaboumdié wazatioucomtobi lovitioupeïtobi poumpoumpoumpoumpoumpoum poumpoumpoumpoumpoumpoum Aïwantocomtoumi Aïzatocomtoumi !

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Cinq minutes à l'armée du Salut, suite,racontée par Fernand Frey de la Cigale, chez Pathé Frères :

Discours de la maréchale Bouze :

Mes frères, mes sœurs, mes amis, soyez salutistes, mes frères, mes sœurs et vous verrez combien vous serez heureux, comme vous sentirez votre âme, votre cœur, vos viscères, vos entrailles se remplir de paix. Les salutistes ont toujours été très nombreux, même dans l'Antiquité la plus reculée, ils pullulaient. Ainsi Napoléon 1er était salutiste, Adam était salutiste, sa mère aussi et, tenez, ce vieux monsieur qui est déjà mort depuis longtemps, Abraham, il était salutiste, son fils Isaac aussi. Oh, je sais très bien ce que vous allez m' dire, Isaac n'avait pas une très bonne réputation, c'était un vaurien, un ch'napan, il faisait la noce, il était connu comme le houblon dans tous les restaurants d' nuit, tous les music-halls et tous les bouis-bouis de Jérusalem. Au lieu de cultiver ses champs, il prenait son fusil et presque toujours il passait son temps en chasse, au plaisir pendant que Esaü lui chipait ses lentilles. C'est alors qu'Abraham, dégoûté, voulut marier son fils, il appela Éliézer et lui dit : Éliézer, va dans le désert, prends avec toi tes animaux sacrés. Les animaux sacrés qui étaient les chameaux, du reste ils sont encore sacrés aujourd'hui puisqu'on dit toujours : Sacrés chameaux ! Éliézer va dans le désert, tâche de trouver une compagne digne de lui à cette crapule d'Isaac. Alors Éliézer parcourt le désert et se rencontra face à face avec la fille Rebecca qu était en train de laver son linge tout en f'sant des cancans avec les concierges du voisinage. Alors Éliézer l'emmena avec lui et ses chameaux pour lui faire épouser le fils de son directeur. Eh bien, mes frères et mes sœurs, je vous retiendrai pas plus longtemps, vous avez deux carrières ouvertes devant vous, la mauvaise et la bonne. Laissez de côté la mauvaise mais embrassez la bonne. Amen


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