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Titre :Bridou au théâtre
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Spencer, Émile ; Garnier, Léon ; Delormel, Lucien
Interprète(s) :Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé - APGA
Numéro de catalogue :P3515-1
Numéro de matrice :68369-RA+
Inscriptions complémentaires :22-1-13
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :88
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :06-12-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Bridou au théâtre

Paroles : Léon Garnier, Lucien Delormel - Musique : Émile Spencer -


Je suis l'brosseur d’un capitaine
Qui cohabite maritalement
Avec une jolie Parisienne
Dont je suis l'brosseur également
Hier, elle m'dit, sans artifice :
– Mon p'tit Bridou, telle que tu m'vois
Je suis engagée comme artiste
Au théâtre des Folies Bout-de-bois

– Ma foi, réponds-j' d'un air douceâtre
Je vais vous paraître bien r'culé
Mais j'sais pas c'que c'est qu'un théâtre
Vu que j'y suis jamais été
– Eh bien, m'dit-elle, beau militaire
J'débute ce soir, y faudra venir
Tiens ! voilà un billet d'parterre
Tu tâch'ras de bien m'applaudir

Au théâtre, le soir, je m'amène
Un rideau s'lève et j'aperçois
La maîtresse de mon capitaine
Qu'était sur les g'noux d’un bourgeois
Quand elle entrouvrait son corsage
J'voyais ses deux p'tits bobéchons
J'aurais jamais cru, je vous l'gage
Qu'elle avait d'si jolis nichons

Puis bientôt elle se débarrasse
De sa robe et sans plus d'façon
Ensuite v'là l'civil qui l'embrasse
Et l'entraîne vers son lit d'garçon
Sacredié ! me dis-je dev'nant blême
Mon capitaine va être cornard
Oh ! la farceuse ! non, c’est tout d'même
Rud'ment dégoûtant d'sa part

Soudain voilà qu'ma capitaine
Se r'biffe et dit : Monsieur, sortez !
Mais l'bourgeois lui répond sans gêne :
– J'te tue si tu veux m'résister !
Alors pour sauver, nom d’une pipe !
La maîtresse de mon officier
J'monte sur l'théâtre, je saute sur l'type
Et j' lui flanque un grand coup d'soulier !

Là d'ssus, ma capitaine m'emboite
Un cipal m'empoigne promptement
Et on m'colle pour huit jours de boîte
Le lend'main au casernement
Aussi la maîtresse du capitaine
À présent, elle peut l'faire cocu
L'dimanche, les fêtes et puis la s'maine
Tant qu'elle voudra, moi j'm'en mêle plus



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