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Titre :Si près des cieux
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Taillefer, Jean ; Sibre, Georges
Interprète(s) :Maréchal, André
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Support d'enregistrement :Disque
Format :19 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :6582
Numéro de matrice :P2641
Date de l'enregistrement :1906
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :80,6
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-02-2014
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Si près des cieux

Paroles de Georges Sibre, musique de Jean Taillefer. Création : Montel (1909)

Montel :

Par un gai soleil de printemps
Pour la première fois ensemble
Nous partîmes à travers champs
Ayant au coeur l'amour qi tremble
Je lui disais des mots grivois
Elle ne me semblait pas bégueule
Elle avait un gentil minois
Mais qu'elle sentait mauvais d'la gueule !

Je lui parlai de mon amour
Et l'entraînant sur l'herbe tendre
Dans la douceur de ce beau jour
Près de moi je voulus l'étendre
Je lui dit "ne sentez-vous pas
L'odeur grisante du bocage ?"
Elle répondit tout bas :
"C'est mes pieds qui sentent le fromage"

Un chêne au feuillage roussi
Fut le témoin de nos caresses
Dans l'air l'oiseau de paradis
Egrena ses chants d'allégresse
En souvenir de ce beau jour
Prends ces fleurs dis-je à mon amante
Elle me répondit "mon amour
J'aimerais mieux trois francs cinquante"

Maréchal :

Nous marchions à tout petits pas
Récitant l'amoureux poème
Elle s'agitait à mon bras
Comme pour le baiser suprême
Elle pâlissait d'émotion
Je lui dis "Vois-tu, c'est l'ivresse"
Elle me répondit "Mais non
C'est une puce qui m' chatouille la fesse"

Nous suivions les sentiers ombreux
Où la nature est plus farouche
Ma main lissait ses blonds cheveux
Et mes lèvres cherchaient sa bouche
Elle s'arrêta, je lui dis
"Belle, crains-tu que je te perde ?"
Elle me répondit "Chéri
Je crois qu' j' viens d' marcher dans la m… ousse"



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