 |  |
 |  |
 |  |
 |  |
Création Carjol circa 1900-1903 - Paroles : Henri Chanot, David Pinel - Musique : Louis Lust - repris par Maréchal en ? et par Charlus en 1903
version originale + [variantes Maréchal]:
------------------------------------------------
Dans not’ quartier, y a un boucher, un bon et joyeux drille
Très rigolo, plein d’à-propos, surtout auprès des filles
Il connaît bien l’goût d’un chacun et, quand il se présente
Un jeune tendron, pour du rognon ou bien d’la viande saignante
Vite, il lui dit, tout réjoui :
{Refrain :}
J’en ai un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais d’quoi bien vous satisfaire
J’en ai un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais c’que j’ai, c’est bon comme tout [Maréchal : Y en a pas beaucoup mais c’que j’ai est bon comme tout]
V’là qu’l’autre matin arrive soudain une petite bonne charmante
Qui lui dit : J’veux un pot-au-feu, dans les trois francs cinquante
T’nez, s’il vous plaît, dans l’faux-filet
J’préfère ça à la rouelle
Et, pour le poids, mettez pour moi, un superbe os à moelle
D’suite, il lui dit, tout réjoui :
{au Refrain}
Étant un soir sur le trottoir, voilà qu’une vieille pratique
Lui dit : Mon gros, j’voudrais du veau : c’est pour faire un pique-nique
– Dans l’aloyau, j’en ai du beau. – Merci, dit la cocotte
Je préfér’ais, si vous aviez, quéqu’chose dans la culotte
Il répondit, tout réjoui :
{au Refrain}
Enfin, chez lui, on est servi, toujours comme on l’désire
Selon son goût, c’est dur, c’est mou : on n’a qu’un mot à dire
Dans un achat, une première fois, si une femme a méfiance
Dans son panier, d'suite, il lui met plus que l'compte d'la balance
Puis il lui s’écrie, tout réjoui :
{au Refrain}
----------------------------------------------------------------
version Charlus :
-----------------------
Dans not’ quartier, y a un boucher, un bon et joyeux drille
Très rigolo, plein d’à-propos, surtout auprès des filles
Il connaît bien l’goût d’un chacun et, quand il se présente
Un jeune tendron, pour du rognon ou bien d’la viande saignante
Vite, il lui dit, tout réjoui :
{Refrain :}
J’en ai un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais d’quoi bien vous satisfaire
Y en un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais c’que j’ai, c’est bon comme tout
{Parlé : Ah ! ah ! ah ! vous m'en donn'rez des nouvelles,j'espère}
Étant un soir sur le trottoir, voilà qu’une pratique
Lui dit : Mon gros, j’voudrais du veau : c’est pour faire un pique-nique
– Dans l’aloyau, j’en ai du beau. – Ah non ! dit la cocotte
Je préfér’ais, si vous aviez, quéqu’chose dans la culotte
Il répondit, tout réjoui :
{Parlé : Dans la culotte, ma crotte, mais justement...
{Refrain :}
J’en ai un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais d’quoi bien vous satisfaire
J'en ai un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais c’que j’ai, c’est bon comme tout
{Parlé : Ah ! ah ! ah ! r'gardez ça, c'est beau, ça}
Enfin, chez lui, on est servi toujours comme on l’désire
Selon son goût, c’est dur, c’est mou : on n’a qu’un mot à dire
Dans un achat, la première fois, pour inspirer confiance
Malicieus'ment, il fait douc'ment, il a la main très puissante
Puis il lui s’écrie, tout réjoui :
{Refrain :}
En v'là un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais d’quoi bien vous satisfaire
En v'là un p’tit bout qui f’ra sûr’ment votre affaire
Y en a pas beaucoup mais j'vous jure, c’est bon comme tout
{Parlé : Ah ! ah ! vous aviez peur}