Advanced search | Simple search | Start new search | Home page |
32 results found
Title : | Les louis d'or |
Composers and/or lyricists : | Dupont, Pierre |
Performers : | Aumonier, Paul |
Content type : | Mélodie de concert |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Catalogue number : | 1782 |
Matrix number : | 2628 |
Color of the material : | noir moulé |
Condition : | tbon, saute à l'annonce, fêlé |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2001-11-26 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | Les louis d'or
Paul Aumonier : Un soir, le long de la rivière, Sous l'ombre des noirs peupliers, Près du moulin de la meunière, Passait un homme de dix pieds. Il avait la moustache grise, Le chapeau rond, le manteau bleu, Dans ses cheveux soufflait la bise, C'était le diable ou le bon Dieu. Sa voix, qui sonnait comme un cuivre, Et qui rendait le son du cor : Me dit : "Au bois, il faut me suivre. Je te promets cent louis d'or." Au lieu de signer sur la page Où le diable avait mis ses doigts, Je songeai qu'il était plus sage De faire un grand signe de croix. Le diable partit en fumée Et je fus transporté soudain Chez ma meunière bien-aimée, Dans une chambre du moulin. Elle disait : "Tiens, je te livre Mon cœur, mon moulin, mon trésor." Elle avait un grand seau de cuivre : La belle avait cent louis d'or. ---------------------------- Maréchal : Un soir, le long de la rivière, Sous l'ombre des noirs peupliers, Près du moulin de la meunière, Passait un homme de dix pieds. Il avait la moustache grise, Le chapeau rond, le manteau bleu, Dans ses cheveux soufflait la bise, C'était le diable ou le bon Dieu. Sa voix, qui sonnait comme un cuivre, Et qui rendait le son du cor Me dit "Au bois, il faut me suivre. Je te promets cent louis d'or." Jure ton sang, jure ton âme Jure le diable et jure Dieu Que tu n'épouseras pas femme, Ni du hameau, ni d'autre lieu, Au moins avant la quarantaine, Et qu'on te verra tous les jours Courir de fredaine en fredaine, Sans te fixer dans tes amours !" Quand sa griffe eut rougi le livre Sa voix résonna comme un cor Il me dit : "Signe et je te livre En or sonnant cent louis d'or" |
Advanced search | Simple search | Start new search | Home page |