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Title :Le chant des ouvriers (Buvons à l'indépendance du Monde)
Composers and/or lyricists :Dupont, Pierre
Performers :Aumonier, Paul
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :APGA
Catalogue number :2168
Matrix number :A333
Recording date :1909
Instruments :piano acc.
Condition :Exc+, monter
Speed (rpm) :86
Tools used for data transfer :Stanton 150, SME-Clément, pointe 1,5CT sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss
Transfer date :2017-11-27
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Sur l'étiquette, on lit : "Buvons à l'indépendance du Monde". Cette chanson politique de Pierre Dupont s'intitule également "Le chant des ouvriers". Mouvement politique, Socialisme, lutte sociale, condition ouvrière
Text or lyrics :Le Chant des ouvriers
(1846)


Paroles : Pierre Dupont (1821-1870), chansonnier parisien.
Musique : Pierre Dupont.

Ecrite par l'un des premiers chansonniers de la classe ouvrière, "Le Chant des ouvriers" témoigne de l'éveil de la conscience de la classe ouvrière peu de temps avant la Révolution de 1848 et met en avant l'amour de l'humanité.


Le Chant des ouvriers
Nous dont la lampe le matin,
Au clairon du coq se rallume,
Nous tous qu’un salaire incertain
Ramène avant l’aube à l’enclume
Nous qui des bras, des pieds, des mains,
De tout le corps luttons sans cesse,
Sans abriter nos lendemains
Contre le froid de la vieillesse.

Refrain
Aimons-nous et quand nous pouvons
Nous unir pour boire à la ronde,
Que le canon se taise ou gronde,
Buvons, buvons, buvons!
À l’indépendance du monde!

Nos bras sans relâche tendus,
Aux flots jaloux, au sol avare,
Ravissent leurs trésors perdus,
Ce qui nourrit et ce qui pare :
Perles, diamants et métaux,
Fruits du coteau, grains de la plaine ;
Pauvres moutons, quels bons manteaux
Il se tisse avec notre laine !

Quels fruits tirons-nous des labeurs
Qui courbent nos maigres échines?
Où vont les flots de nos sueurs?
Nous ne sommes que des machines.
Nos Babels montent jusqu’au ciel,
La terre nous doit ses merveilles
Dés qu’elles ont fini le miel,
Le maître chasse les abeilles.

Au fils chétif d'un étranger
Nos femmes tendent leurs mamelles,
Et lui plus tard croit déroger
En daignant s'asseoir auprès d'elles.
De nos jours, le droit du seigneur
Pèse sur nous plus despotique :
Nos filles vendent leur honneur
Aux derniers courtauds de boutique.

Mal vêtus, logés dans des trous,
Sous les combles, dans les décombres
Nous vivons avec les hiboux
Et les larrons amis des ombres;
Cependant notre sang vermeil
Coule impétueux dans nos veines
Nous nous plairions au grand soleil
Et sous les rameaux verts des chênes.

À chaque fois que par torrents
Notre sang coule sur le monde,
C’est toujours pour quelques tyrans
Que cette rosée est féconde;
Ménageons-le dorénavant
L’amour est plus fort que la guerre;
En attendant qu’un meilleur vent
Souffle du ciel ou de la terre.

Source http://www.toupie.org/Chansons/Chant_des_ouvriers.htm

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Permalink : http://www.phonobase.org/11494.html

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