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Title :	Petit bleu
Composers and/or lyricists :	Galipaux, Félix
Performers :	Galipaux, Félix
Content type :	Monologue comique
Audio file :
Images :
Recording medium :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	APGA
Catalogue number :	1277
Recording date :	1906
Instruments :	Déclamation, diction, monologue
Condition :	Exc++
Speed (rpm) :	82,7
Tools used for data transfer :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Transfer date :	2014-06-23
Comments :	Texte du contenu ci-dessous. Petit bleu = télégramme, Av. Friedland, Trocadéro, Gare Saint-Lazare, Garches, train, chemin de fer, saucisson, friture, Châteaubriand, roti, repas, nourriture, pipe, tabac, balancoire
Text or lyrics :	Petit bleu À Mademoiselle Louise Adèle Bureau restant Av. Friedland Demain dimanche Mets robe blanche Et boléro Trocadéro Passe à la gare De Saint-Lazare Tu le prendras En descendras Au haut des marches Billets pour Garches Serai guichet Très aguiché Par ta présence - Désir immense - Comme un éclair Chemin de fer Mettra campagne Moi, toi, compagne Dénicherons - Dam ! tâcherons ! - Verte tonnelle Sans coccinelle Repas frugal Mais gai régal : Saucisson, beurre Fait tout à l'heure... En plein Paris (A bien son prix !), Friture-ablette, Bonne omelette, Rôti briant ; Châteaubriand De la salade ; Pas fruits... malade. Café, liqueur. - Tais-toi, mon cœur - Moi, fume pipe C'est un principe Après repas N'y manque pas. Toi, balançoire Obligatoire. Va pas si haut Montrerais... oh ! Qu'on se dérouille ! Jouons... Grenouille. Toc ! c'est raté ! ... Mis à côté Pour la minute... Car, dans... hum... flûte ! Forêt... tu vois... Viens dans les bois Plaisir superbe ! Marcher dans l’herbe Douces senteurs Cueillons des fleurs... ... À couper rose Ta joue est rose, Mon artichaut As par trop chaud. Allons, sois sage ! Ouvre corsage Laid ! se serrer ! Jamais au monde Tête plus blonde Ne m’a grisé ! Donne un baiser ? Bon ! recommence Rebon ! avance ! C’est à mon tour, Petit amour. Là, sous cet arbre, Tiens, pas de marbre ! Couci, couça Ah ! le voilà ! Mais la nuit tombe Ô ma colombe, Après dîner Ferons le nez ! Heure tardive ! D'allure vive Et sans entrain Prendrons le train (Impériale). Pour capitale ! Rapporteras — Quel embarras ! — Bouquet superbe, Énorme gerbe ! Tout l' monde descend ! Faisons autant. Et dans la rue, Chose incongrue, Seuls, sans témoin, En un recoin... Toujours le même, Dirons : « Je t’aime ! » Embrasserons. Nous quitterons. Toi, fine, adroite Tournes à droite, Tandis que moi, Rempli d’émoi, Mine hagarde Je te regarde En me disant : La chère enfant Va d’un pas sage — Par le passage — Et cœur contrit, Chez son mari.