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Title :	Une maison tranquille
Composers and/or lyricists :	Ludo, Henri ; Habrekorn, Gaston ; Marc, Paul
Performers :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Content type :	Café-concert
Audio file :
Images :
Recording medium :	Cylindre
Format :	Standard (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	Pathé - Compagnie centrale des machines parlantes 110 boulevard du Nord Bruxelles
Catalogue number :	2261
Instruments :	piano acc.
Color of the material :	marron
Condition :	Exc, crépite
Speed (rpm) :	134
Tools used for data transfer :	Archéophone, pointe Edison sur Ortofon declick, decrackle
Transfer date :	2010-01-02
Comments :	Texte du contenu ci-dessous. Le fragment inaudible correspond à un raté au cours de la gravure, indiscernable à l'oeil nu.
Text or lyrics :	Une maison tranquille Création : Maria Pacra (1894 à la Gaîté-Rochechouart) - reprises : Dohmen (1894 au Divan japonais), Charlus Paroles : Gaston Habrekorn, Paul Marc - Musique : Henri Ludo - Éditeur : Georges Ondet, Paris (1894) Dans la maison où j' loge au quatrième S' trouve dans la cour à droite un emballeur Un chaudronnier, ah, vrai, quel homme ! je l'aime De l'aube au soir il tape avec ardeur Tout à côté d'une scierie mécanique On peut entendre le joyeux grincement D'puis un zingueur, un fabricant d' barriques Tous ces gens-là sont toujours en mouv'ment Mais à part ça, c'est une maison tranquille Jamais d' cancan, tout l' monde est bons amis Et je suis sûr qu'on n'en trouve pas des mille Des boîtes comme ça sur le pavé d' Paris C'est au premier que d'meure un grand dentiste Qui vous opère toujours avec douceur D'après c' qu'on dit, il travaille en artiste Car ses clients poussent des cris de… bonheur Puis au second habite madame Clémence Une sage-femme d'un éclatant renom D' chez elle souvent sort un chant d' délivrance Je n' m'en plains pas mais j'adore sa chanson Une cocotte a pris l' troisième étage Elle a du cœur à l'ouvrage, j' vous dis qu' ça À chaque instant, c'est un nouveau visage Qu'on voit entrer chez mam'zelle Paméla Parfois, la nuit, j'entends dans le silence Qu'elle crie : Au viol ! et même : À l'assassin ! Faut bien se faire à tout dans l'existence Ça n' me fait pas quitter mon traversin Mais à part ça, c'est une maison tranquille Jamais d' cancan, tout l' monde est bons amis Et j' vous assure qu'on n'en trouve pas des milles Des boîtes comme ça sur le pavé d' Paris L'étage au-d'ssus loge un petit ménage Le père, la mère, cinq filles et deux garçons Toute la nuit, on entend le ramage Des p'tits moutards qui demandent leur bib'ron L' père cogne dessus afin de les faire taire Comme son épouse veut défendre ses enfants L' monsieur finit par cogner sur la mère C' qui fait qu' tout l' monde pousse des hurlements Mais à part ça, c'est une maison tranquille Jamais d' cancan, tout l' monde est bons amis Et je suis sûr qu'on n'en trouve pas des milles Des boîtes comme ça sur le pavé d' Paris