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Title :Le bain du Marseillais – Le perroquet de ma femme
Composers and/or lyricists :Pradels, Octave
Performers :Lejal, Victor
Content type :Monologue comique : paysannerie
Audio file :
Images :
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Recording medium :Cylindre
Format :Lioret n°4 (enregistrement acoustique)
Manufacturer, label :Lioret
Recording date :1899-1901
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Color of the material :Celluloïd blanc
Condition :Exc+
Speed (rpm) :108
Tools used for data transfer :Archéophone, pointe 2.2ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat
Transfer date :2020-12-07
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Intéressante mention sur l'étiquette : 4—0 (ce qui signifierait avril 1900?)
Text or lyrics :Le bain du Marseillais

Paroles : Octave Pradels - Éditeur : Librairie Théâtrale (1891)

dit par Victor Lejal, Bravo, Stéphane, Félix Galipaux


Un jour, un fameux médecin
Me dit : Vous êtes trop robuste,
Hercule eût été fier d'avoir un pareil buste,
Vous étouffez de force et cela n'est pas sain.
Mais j'ai le remède, je pense ;
Vous allez prendre, s'il vous plaît,
Chaque matin un bain de lait.
C'est cher, mais la santé vaut bien cette dépense !
Je consentis facilement
Et commandai du lait superbe... une merveille !
Enfin, de ce lait de Marseille
Supérieur cent fois au pauvre lait normand.
Dans le nectar blanc je me plonge
Et je m'étire et je m'allonge.
(Je ne peux pas rester en place, moi je bous !)
Je barbote, je nage, et je fais les cent coups,
Transformant en vagues la crème,
Mais, à mon grand étonnement,
Peu à peu chaque mouvement
Se faisait moins rapide et difficile même,
Mes membres devenaient plus lourds,
Je m'acharnais pourtant à remuer toujours,
Quand tout à coup je reste en place,
J'étais emprisonné comme en un bloc de glace,
Ou comme une alouette au milieu d'un pâté.
À force de nager ainsi pendant une heure,
Avec tant d'énergie et de vélocité,
De mon lait j'avais fait du beurre.

- - - - -


Le perroquet de ma femme

Création : Réval (1888) - reprises : Dufour (1893), Victor Lejal, Maurice Dumas (1904), Charlus, Fauvel (1906)

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Albert Petit - Éditeur : Paris (7, rue d'Enghien) : [s.n.], [1888]


Victor Lejal :
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Ma femme me mène la vie très dure
Hélas ! et savez-vous pourquoi ?
C'est qu'elle aime une autre créature
Qu'est pourtant bien plus laide que moi
Cette créature qui m'exaspère
C'est un perroquet jaune ponceau
Qu'est cancanier comme une portière
Et qui répond au nom d' Jacquot

Ma femme le laisse à l'état libre
Errer dans la salle à manger
On l' voit partout en équilibre
Sur les rideaux, le mobilier
Et si j' lui d'mande d'une voix aimable :
As-tu bien déjeuné, Jacquot ?
D' son air le plus désagréable
I' m' répond toujours : Ah ! la peau !

L'autr' soir, j' rentre à l'heure ordinaire
Je m' mets à table pour manger
Quand, sur le bord de la soupière
J' vois Jacquot qui v'nait d' se poser
Il avait la tête tournée
De mon côté, naturell'ment
L'autre partie était dirigée
Vers le potage postérieur'ment
Ça m'ennuyait, j' vous l' confesse
Entre nous, j'avais bien raison
Car bientôt j' vois Jacquot qui laisse
Tomber quelque chose dans l' bouillon

Ma femme, qui rev'nait d' la cuisine
En apercevant c' qu'il a fait
Prend une cuillère à la sourdine
Et l'ôte comme si de rien n'était
Oh ! p'tit farceur ! s'écria-t-elle
En tapotant douc'ment l'oiseau
Moi, dis-je en r'gardant l' vermicelle :
Tu devrais corriger Jacquot
À r'commencer tu l'autorises
Car enfin, avoue-le franch'ment
Tu m'en aurais dit des sottises
Si moi j'en avais fait autant !



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