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Title :	Les noces de Fanchette, paysannerie
Composers and/or lyricists :	Thuillier fils, Charles
Performers :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Content type :	Café-concert
Audio file :
Images :
Recording medium :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	Pathé
Catalogue number :	2144
Matrix number :	25463-R
Recording date :	1908
Instruments :	chant homme , piano acc.
Condition :	Exc++
Speed (rpm) :	90
Tools used for data transfer :	Stanton 150, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Transfer date :	2022-03-18
Comments :	Texte du contenu ci-dessous.
Text or lyrics :	Les noces de Fanchette paysannerie créée par Fréjol à la Scala, Delamane à l'Eldorado, Duval à la Cigale, Croidel à la Gaîté-Rochechouart Paroles : H. Tinant, Géo Carrière - Musique : Charles Thuillier fils - Éditeur : Marcel Labbé, Paris (1909) Quand Fanchette prit homme en mariage Monsieur le maire leur dit : Messieurs Faudra vous partager l'ouvrage C'est le vrai moyen d'être heureux Mettez ensemble, je vous l' conseille C' que vous ont donné vos parents Et l' gars qu'avait ça dans l'oreille Dit à Fanchette en se couchant : T'éprouves de l'embarras ? Eh bien, on l' partag'ra Quand j'ôt'rai mes chaussettes Pour me fourrer dans l' pieu Tu r'lèv'ras ta liquette Pour te cacher les yeux Depuis c' matin, chacun m'explique Qu'il faut avoir beaucoup d'enfants Tu n' sais pas comment ça s' fabrique ? J' sais pas non plus mais ça s'apprend Paraît qu' les filles viennent dans les roses Et qu' les garçons poussent dans les choux J'ach't'rai d' la graine, c'est pas grand-chose Et puis nous en sèm'rons chez nous Faudra nous partager Pour soigner l' potager Tu prendras la binette Tous deux on s'occup'ra Pour avoir une fillette J' plant'rai, toi t'arros'ras Puis quand viendra la mignonnette Faudra qu' chacun y mette du sien C'est toi qui lui f'ras sa layette Et c'est moi qui lui donn'rai l' sein Pour la ferme, c'est la même affaire Et j' crois qu'il faut pour récolter Qu' ce soit la femme qui fume la terre Et qu' l'homme se charge de labourer En nous partageant tout Nous en viendrons à bout Et comme j'ai dans la tête Que l' maire avait raison Chacun soign'ra sa bête Moi la vache, toi l' cochon