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Title :	Professeur d'escrime, monologue
Composers and/or lyricists :	d'Orvict, Charles ; Briollet, Paul ; Combe, Jules
Performers :	Dranem
Content type :	Café-concert
Audio file :
Images :
Recording medium :	Disque
Format :	27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	APGA
Catalogue number :	1973
Matrix number :	A114
Instruments :	Monologue, orchestre acc.
Condition :	Exc++
Speed (rpm) :	76,8
Tools used for data transfer :	Garrard 401, SME 3012, pointe 1,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Transfer date :	2014-06-24
Comments :	Texte du contenu ci-dessous.
Text or lyrics :	Professeur d'escrime reprise : Paul Lack (vers 1909) Paroles : Paul Briollet, Jules Combe - Musique : Charles d'Orvict, Paul Briollet - Éditeur : Margueritat, Paris (1908) (transcription hésitante) À notre époque boul'versée, il peut arriver à tout l 'monde de r'cevoir une beigne sur la gueule. Faut donc un sport à l'épée. Je vais me permettre de vous donner quelques notions d'escrime. Je commenc'rai par la mise en garde. C'est la position fondamentale. Faut être d'aplomb sur les jambes, les g'noux écartés, les pieds en équerre, la tête directe, la poitrine effacée (Passez-moi la gomme), le bras droit en avant, le gauche en arrière. Cette position pour les tireurs qui portent à droite, les gauchers prennent la position contraire. Malgré ça, si moi je tire à droite, eh ben, je porte à gauche. Ça dépend d' la conformation. Ah ! un conseil en passant : Ne serrez jamais trop la poignée d' votre épée si vous avez l' trac, c'est plus prudent d' serrer les fesses. En garde ! Ensuite, f…f…f… faut apprendre à engager. Ceux qui comme moi connaissent le Mont-d'-Piété sont calés là-d'ssus. Pour dégager, c'est la même chose, on r'vient dans la position précédente. Engager, dégager… Dans l'armée, y en a qui rengagent pour cinq ans mais passons aux attaques. Nous avons le frapper ou l' taper et le couper. Ce sont des feintes. Le couper attend général'ment l' bléssé à la sortie. Quant au taper, vous avez qu'à taper votre adversaire de cent sous, il fout l' camp immédiat'ment. Petit mouv'ment, engagez, dégagez, une, deux, fendez-vous. À propos, faut aussi apprendre à s' fendre. Nous allons donc vous parler d' la fente. Ah mais ! pardon, oui, je vois qu'y a des dames, vaut mieux y mettre un bouchon. En garde ! Un autre conseil pourtant : Ne vous fendez jamais en même temps qu' votre adversaire, ça f'ra un coup fourré. C'est une expression idiote parce que quand deux personnes fendent ensemble, ça d'vrait faire une lan… Enfin, passons… En garde ! L'ensemble des coups portés s'appelle la botte. Y a la botte italienne, la botte de terre, la botanique. J' vais vous en indiquer une : Vous êtes en face d' votre adversaire et au moment où il va vous larder, vous criez : V'là les gendarmes ! Là-d'ssus, il ..?.., c'est la botte de gendarme. Puis il se r'tourne, vous lui flanquez un grand coup d' pied dans l' derrière. Ça, c'est la botte au…, au…, au derrière ! Quand on s' bat avec un femme, il est de rigueur que ça soit l'homme qui propose la botte. En garde ! Nous termin'rons cette leçon par les parades. La parade… [musique de cirque] Oh ! mais non, mon vieux, mais non quoi ! mais non ! oh ! mais non, mais non, mon vieux ! quoi, nous n' sommes pas à la foire, quoi, voyons, mais il est fou ! La parade, c'est l'action d'éviter un coup tiré dans la ligne par un coup contraire pour tirer dans un autre camp. C'est très compliqué. Sachez seul'ment qu'après la parade on n' peut pas ..?.. sans quarte. Les hommes au-d'ssus d' vingt-et-un ans se fendent général'ment en tierce majeure. Ben, y a des tas d' femmes même mineures qui s' mettent en quarte et qui s' fendent pareill'ment pour cent sous. Et le bonheur est satisfait. Allez, allez donc !