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Title :Faust à Paris
Performers :Dhomas, Louise
Content type :Café-concert
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Manufacturer, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Catalogue number :60250
Matrix number :xP3251
Recording date :1907
Condition :Exc++
Speed (rpm) :73,5
Tools used for data transfer :Garrard 401, tête Clément sur SME 3012, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle
Transfer date :2015-06-17
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Ce qu'on retient de Faust en 1907… réception de l'opéra Faust, de Gounod
Text or lyrics :Faust à Paris

Faust s'ennuyant trop en enfer
À Méphistophélès, ce bon diable
Dit l'autre jour j'voudrais prendre l'air
Et voir Paris, ville admirable

Satan lui dit : toi, j' te vois v'nir
Tu veux voir aussi Marguerite
Eh bien ! je ne veux pas t'faire languir :
Au paradis, téléphone vite !

Deux heures après au rendez-vous
Rue Montmartre retrouve Marguerite
Il lui murmure des mots fous
Trésor, amour, reviens-t-en vite !

Puis comme il l'embrassait, ému
Un gamin dit : mince de tendresse
R'gardez-moi ce vieux cocu
Qui suce la poire à sa gonzesse

Comme ils s'baladaient rue Auber
Boulant sur une une automobile
Margot s'fiche les quatre fers en l'air
Et tout le monde voit son côté pile

Perdant la tête, rempli d'émoi
Faust s'écria d'un air sauvage
Oh ! reste encore ainsi, laisse-moi
Laisse-moi contempler ton visage !

Puis en s' promenant, Marguerite vit
Une maison à l'aspect sévère
D'vant les persiennes fermées, elle dit :
Quelles sont ces maisons singulières ?

Faust lui dit j'peux pas t' l'expliquer
Mais d'vant ces maisons sois bien sûre,
Tu n' m'entendras jamais chanter :
Salut, demeure chaste et pure

Puis vers les cinq heures du matin
Par le métro Faust dut r'descendre
Jusqu'à l'enfer mais là, l'mâtin,
Satan lui dit : tu t'fais attendre

Deux heures de r'tard, vieux déplumé
Chameau, crétin, andouille, vieux cuistre !
On aurait dit un député
En train d'engueuler un ministre

Enfin, pour remonter là-haut
Marguerite monte dans la nacelle
Santos-Dumont qui aussitôt
Dit nous partons, allons mam'zelle

N'ayez pas peur, serrez les mains
Mais Marguerite dit en confesse
Pour le moment je n' serre pas les mains
J' fais comme Polin, je serre les jambes !








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