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Title :La cavalcade de la Mi-Carême à Paris (La réception chez le Président)
Composers and/or lyricists :Postiaux
Performers :Lack, Paul [Léopold Postieau] ; Madame X
Content type :Scène descriptive
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Catalogue number :97651
Matrix number :xP5071m1
Recording date :1910
Instruments :saynète
Condition :Exc++
Speed (rpm) :73
Tools used for data transfer :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6k, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Transfer date :2022-02-17
Comments :Texte du contenu ci-dessous. La Mi-Carême à Paris, longtemps appelée également Fête des Blanchisseuses, Cortège des lavoirs, est de facto au moins depuis le XVIIIe siècle la fête des femmes de Paris.
Text or lyrics :La cavalcade de la mi-carême à Paris


- À quelle heure qu'elle arrive, la reine des blanchisseuses, monsieur l'agent ?
- Elle doit arriver ici devant le palais de l’Élysée vers quatre heures moins t'au quart. Allons, en arrière là, circulez, les marchands d' coquett'ries.
- Ça va, ça va bien, ça va bien…
- Allons, allez vous promener ailleurs, vous emberlificotez la voie publique avec vos petits bouts de papiers !
- Oh ! c'est bien, on s' débine, quoi ! deux minutes ! oh !
- Dites donc, dites donc, n'ayez pas l'air de vous foutre de ma gueule, hein, vous n'avez pas le droit d'estationner ici. Je vous prie de foutre le camp et de ne pas me faire réitérer deux fois mon injection, hein !
- Voilà la reine ! voilà la reine ! voilà la reine ! oh ! la reine !
- C'est bien à la reine que j'ai l'honneur de parler ? Je suis le chef du protocole, veuillez accepter mon bras que j' vous conduise auprès du président d' la république.
- La république ! (Vive la sociale !)
- Oh ! voyons, voyons, papa, dis donc, tu vas taire ta gueule, hein, et n' pas nous faire remarquer, tout l' monde te r'luque, tiens-toi bien, tu es à la présidence !
- La présidence, j' m'en fous ! (Vive la sociale !)
- Quel est c' monsieur, mad'moiselle ?
- C'est mon daron, il est un peu schlass, faites pas attention, ça y arrive souvent d' prendre la cuite.
- Dites donc, dites donc, mon ami, ne faites pas trop d' bruit, hein, soyez conv'nable, songez au protocole.
- Et l' pot à colle, j' m'en fous ! (Vive la sociale !)
- Ah ! nous sommes arrivés, vous êtes ici dans l' grand salon d' la présidence. Veuillez attendre un instant, monsieur l' président n' va pas tarder.
- Hé, dis donc, toi hé, l' chef de la bricole, dis-y qu'i' fasse vite, on ira prendre un verre ensemble, hein.
- Le président de la république.
- Arrêtez, arrêtez, arrêtez la musique, hé ! Ah ! bonjour, les enfants, restez couverts, quel est le mistral qui vous amène ?
- Monsieur l' président, j'ai l'honneur de vous présenter la reine-mère que nous appelons à l'occasion d ' ce jour solennel la douairière de Ménilmuche.
- Ah ! madame la merluche, je vous salue.
- Ah ! ah ! ah !… Ah ! la merluche ! justement, m'sieur l' président, j' suis marchande de poisson aux z'Halles. Figurez-vous qu' v'là huit jours que je n' vivais plus à l'idée qu' ma moutarde allait être reine et quand j' criais : Maqu'reau frais, hareng qui glace, qui glace, pensez tout d' même, a va être reçue à bras ouvert par l' président d' la république, aussi faudra qu' j'y fasse un p'tit cadeau, hein. J' vous ai apporté une belle raie tout en vie, t'nez, r'gardez-moi ça.
- Ah ! merci, la merluche ! En récompense, tenez, je vous invite au prochain gala de la présidence et nous la mangerons, cette raie tout en viande.
- Ah ! ah ! ah ! avec un peu d' persil, hein, on s'en lèch'ra les cinq doigts et l' pouce.
- Soyez tranquille, nous mettrons le persil dans d' la raie publique. (Ah ! ah ! ah !)
- Hé, croyez-vous qu'il est tapé, celui-là, hein !
- Permettez, monsieur l' président, que j' vous présente le père.
- Hé, dis donc, toi, l' chef de la pécole, dis, ôte-toi d' là, j' saurai bien m' présenter tout seul. Salut, mon président, j' m'appelle Sacavin, j' suis maçon d' mon état et secrétaire de l'association des poivrots d' la Butte. (Vive la sociale !)
- Enchanté, le père, hein. Vous avez bu un peu trop de Loupillon, hé ! Ah ! voilà la reine, quel beau brin de fille ! Mademoiselle, tenez, vous êtes lascive, chatte et juteuse et si j'étais comme votre père, maçon de mon état, je vous glisserais volontiers un peu de ciment dans vos joints, hein. Ah ! vous m'êtes foutrement sympathique. Permettez que [...] en même temps que ce petit souvenir le baiser républicain et réconfortant avec…
- Un petiot !
- Mais non ! avec une vieille barrique 1903 de Goupillon.
- Hé, Goupillon, hé, vive la sociale ! (Vive la reine !)


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