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Title :Iphigénie en Tauride, ô toi qui prolongeas mes jours
Composers and/or lyricists :Glück, Christoph Willibald
Performers :Hatto, Jeanne
Content type :Opéra
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Cylindre
Format :Céleste (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Phono Cinéma Théâtre
Catalogue number :8
Speed (rpm) :144
Tools used for data transfer :Archéophone
Transfer date :1999-07-15
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Celeste type I (Phono-Cinéma-Théâtre) : 20 spires/cm. (environ 50 spires/pouce). [On lit sur la boîte: Mily Meyer - Iphigénie en Aulide. Hatto Iphigénie - Bon - très bon]
Text or lyrics :Nicolas François Guillard
Iphigénie en Tauride
Tragédie lyrique en 4 Actes
Musique de Christof Willibald Gluck

Première représentation: Paris, Opéra, 18 Mai 1779



La scène représente un bois sacré : au fond, le temple de Diane ; dans le lointain, la mer farouche.

La symphonie allegro moderato qui ouvre la partition met immédiatement le spectateur de plain-pied avec l'opéra, conformément aux conceptions de Gluck : quelques mesures solennelles piano, censées décrire une « tempête au loin », créent une atmosphère de gravité qui donne d'emblée le ton de l'ouvrage ; puis les altos et les basses, les hautbois entrent en scène pour montrer l'orage qui se rapproche et qui éclate enfin fortissimo au tutti (moins les petites flûtes) avant de redoubler de violence. Au milieu des rafales de la tempête s'élève le chant des prêtresses de Diane qui entonnent le chœur « Grands dieux soyez nous secourables ! »

Puis l'orage s'apaise brusquement tandis qu'Iphigénie entame le récitatif : « Le calme reparaît, mais au fond de mon cœur, Hélas ! l'orage habite encore. » L'agitation de l'orchestre figure cette agitation intérieure, selon un procédé très expressif qui sera repris au deuxième acte avec le récitatif d'Oreste : « Le calme rentre dans mon cœur ». Iphigénie évoque ensuite le cauchemar qu'elle a fait pendant la nuit (« Cette nuit j'ai revu le palais de mon père... ») : elle a vu son père Agamemnon assassiné par sa mère Clytemnestre, et s'est vue tuer son frère Oreste. Iphigénie chante alors une magnifique aria : « Ô toi qui prolongeas mes jours... », l'un des sommets de la partition, reprise par le chœur des prêtresses.



Acte 1 scène 1

Iphigénie, Les Prêtresses

Ô toi qui prolongeas mes jours,

O toi, qui prolongeas mes jours,
reprends un bien que je déteste,
Diane! Je t'implore, arrêtes-en le cours.
Rejoins Iphigénie au malheureux Oreste,
Hélas! Tout m'en fait une loi,
la mort me devient nécessaire.
J'ai vu s'élever contre moi
les Dieux, ma patrie et mon père.


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Texte complet sur Intratext : http://www.intratext.com/IXT/FRA0244/

Pages 44-46 de la partition originale

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Lettre autographe signée de Jeanne Hatto. Sans date ni indication de destinataire [ Marguerite Vrignault ?].
Comme les lignes qui suivent l'indiquent peut-être, cette lettre précède de peu l'enregistrement d'Iphigénie en Tauride (Pathé-Céleste Phono-Cinéma).

Madame, Je suis navrée, mais j'ai toutes sortes d'ennuis. Il m'a été impossible d'avoir mon costume pour demain Vendredi. J'ai averti monsieur Baduel ce soir afin qu'il le dise à Monsieur Cossira. De plus je suis très fatiguée et ne peux pas chanter. Voulez vous être assez bonne pour m'excuser madame et pour bien vouloir reculer cela de quelques jours. Dites moi quels jours vous vont le mieux pour que j'y aille chanter ce que vous voulez que je chante d'Iphigénie et du Figaro. Encore tous mes regrets madame de ce contre temps et recevez je vous prie l'assurance de mes sentiments distingués. Jeanne Hatto.

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Permalink : http://www.phonobase.org/606.html

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