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Title :Les deux pigeons – Adet
Composers and/or lyricists :Quentin, Léon
Performers :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Content type :Diction : fable
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Filmparlant Gaumont
Catalogue number :N°492
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Speed (rpm) :76
Tools used for data transfer :Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle
Transfer date :2022-12-12
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Synchronisation pour le cinéma, chronoscène Gaumont. Incipit : Je ne puis désormais entendre sans en rire le fameux vers si connu de tout l'univers : "deux pigeons s'aimaient d'amour tendre". Adet : s'agit-il de l'acteur Georges Adet ?
Text or lyrics :Les deux pigeons - Adet [?]

Je ne puis désormais entendre sans en rire le fameux vers si connu de tout l'univers  : "Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre". Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah !

Sous les toits j'habite, messieurs
Et pendant la journée entière
Deux gros pigeons, sur ma gouttière
Venaient s'ébattre sous mes yeux
Étant poète et pauvre diable
Je ne m'étais jusqu'à ce jour
Nourri que d'eau claire et d'amour
Régime en somme pitoyable
Mais apprenez que ce matin
Le plus sot matin de ma vie
Je fus pris de la folle envie
De manger pour de bon soudain
Cette envie était légitime
Vous en conviendrez aisément
Mais la satisfaire, comment ?
Je n'avais pas même un centime
Comme je tirais en mon être
Des plans à l'avance déçus
Un des pigeons ci-dessus
Entra chez moi par la fenêtre
Il convient de dire à ce point
Car certains détails sont utiles
Que les deux susdits volatiles
De moi ne s'effarouchaient point
Que de janvier jusqu'à décembre
Ensemble ou bien séparément
Ils se hasardaient un moment
Vers midi, jusque dans ma chambre
Mais cette fois... Ô toi, saint Georges
Ne m'en sache pas mauvais gré
Dès que l'un d'eux fut entré
Je le pris de suite à la gorge
Et dans ma main le serrai tant
Oh ! saint Georges, point ne m'en blâme
Le serrai tant qu'il rendit l'âme
Ce fut l'affaire d'un instant
Or, voici que l'autre pigeon
Ne tardant pas à reparaître
Laissa tomber sur ma fenêtre
Un paquet lié par un jonc
Et criez que je déraisonne
Mais il me dit : En vérité
Sois hautement félicité
Tu viens d'étrangler ma pigeonne
Grâce à toi, de la solitude
Je vais jouir, merci, merci !
C'est pourquoi je reviens ici
T'assurer de ma gratitude
Et dans ce paquet que tu vois
Pour ne pas demeurer en reste
Envers toi qui fis ce beau geste
Je t'apporte des petits pois
Sur cette admirable parole
Il se renvola tout d'un trait
Et je mis, l'esprit guilleret
Sa compagne à la casserole
Mais il revint quand j'eus mangé
Et je lui dis : Mmm, qu'elle était bonne !
Il me répondit : Ça m'étonne
C'est donc qu'elle avait bien changé


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