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Title :Paris à 5 h du matin – Paris à cinq heures du matin
Composers and/or lyricists :Désaugiers, Marc-Antoine
Performers :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Content type :Café-concert
Audio file :
Images :Photo
Recording medium :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Filmparlant Gaumont
Catalogue number :N°401
Speed (rpm) :78
Tools used for data transfer :Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle
Transfer date :2022-12-12
Comments :Texte du contenu ci-dessous. Synchronisation pour le cinéma, chronoscène Gaumont.
Text or lyrics :Paris à cinq heures du matin

Création : Désaugiers (1808) - reprises : Mme Bade, Maréchal, Rachel du Ruy, Vorelli, etc.

Paroles : Marc-Antoine Désaugiers - Musique : Gardel ainé


Maréchal :

L'ombre s'évapore
Et déjà l’aurore
De ses rayons dore
Les toits d’alentour
Les lampes pâlissent
Les maisons blanchissent
Les marchés s’emplissent
On a vu le jour

De la Villette
Dans sa charrette
Suzon brouette
Ses fleurs sur le quai
Et de Vincennes
Gros-Pierre amène
Ses fruits que traîne
Un âne efflanqué

Déjà l’épicière
Déjà la fruitière
Déjà l'écaillère
Sautent à bas du lit
L’ouvrier travaille
L’écrivain rimaille
Le fainéant bâille
Et le savant lit

Gentille, accorte
Devant ma porte
Perrette apporte
Son lait encor chaud
Et la portière
Sous la gouttière
Pend la volière
De Dame Margot

Le malade sonne
Afin qu’on lui donne
La drogue qu’ordonne
Son vieux médecin
Tandis que sa belle
Que l’amour appelle
Au plaisir fidèle
Feint d’aller au bain

Quand vers Cythère
Le solitaire
Avec mystère
Dirige ses pas
La diligence
Part pour Mayence
Bordeaux, Florence
Ou les Pays-Bas

«Adieu donc, mon père !
Adieu donc, mon frère !
Adieu donc, ma mère !
Adieu, nos petits !
Les chevaux hennissent
Les fouets retentissent
Les vitres frémissent
Les voilà partis !

Dans chaque rue
Plus parcourue
La foule accrue
Grossit tout à coup
Grands, valetaille
Vieillards, marmaille
Bourgeois, canaille
Abondent partout

Ah! quelle cohue !
Ma tête est perdue
Moulue et fendue
Où donc me cacher ?
Jamais mon oreille
N’eut frayeur pareille !
Tout Paris s’éveille…
Allons nous coucher !


-----------------

Anonyme :

L'ombre s'évapore
Et déjà l’aurore
De ses rayons dore
Les toits d’alentour
Les lampes pâlissent
Les maisons blanchissent
Les marchés s’emplissent
On a vu le jour

De la Villette
Dans sa charrette
Suzon brouette
Ses fleurs sur le quai
Et de Vincennes
Gros-Pierre amène
Ses fruits que traîne
Un âne efflanqué

Déjà l’épicière
Déjà l’écaillère
Déjà la fruitière
Sautent au bas du lit
L’ouvrier travaille
L’écrivain rimaille
Le fainéant bâille
Et le savant lit

J’entends Javotte
Portant sa hotte
Crier "Carottes
Panais et choux-fleurs !"
Perçant et grêle
Son cri se mêle
À la voix frêle
Du noir ramoneur

L’huissier carillonne
Attend, jure et sonne
Résonne, et la bonne
Qui l’entend trop bien
Maudissant le traître
Du lit de son maître
Prompte à disparaître
Regagne le sien

Gentille, accorte
Perrete apporte
Devant ma porte
Son lait encor chaud
Et la portière
Sous la gouttière
Pend la volière
De Dame Margot

Le joueur avide
La mine livide
Et la bourse vide
Rentre en fulminant
Et, sur son passage
L’ivrogne plus sage
Rêvant son breuvage
Ronfle en fredonnant

Tout, chez Hortense
Est en cadence
On chante, on rit, joue, danse
Et caetera
Et, sur la pierre
Un pauvre hère
La nuit entière
Souffrit et pleura

Le malade sonne
Afin qu’on lui donne
La drogue qu’ordonne
Son vieux médecin
Tandis que sa belle
Que l’amour appelle
Au plaisir fidèle
Feint d’aller au bain

Quand vers Cythère
La solitaire
Avec mystère
Dirige ses pas
La diligence
Part pour Mayence
Bordeaux, Florence
Et les Pays-Bas

«Adieu donc, mon père !
Adieu donc, ma mère !
Adieu donc, mon frère !
Adieu, mes petits !
Les chevaux hennissent
Les fouets retentissent
Les vitres frémissent
Les voilà partis !

Dans chaque rue
Plus parcourue
La foule accrue
Grossit tout à coup
Grands, valetaille
Vieillards, marmaille
Bourgeois, canaille
Abondent partout

Ah! quelle cohue !
Ma tête est perdue
Moulue et fendue
Où donc me cacher ?
Jamais mon oreille
N’eut frayeur pareille !
Tout Paris s’éveille…
Allons nous coucher !


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