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Title : | La légende du calvaire |
Composers and/or lyricists : | Borel Clerc, Charles ; Pothier, Charles-Louis |
Performers : | Bérard, Adolphe |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 26 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Double-side number : | 5023 |
Catalogue number : | 2914 |
Matrix number : | 8 |
Speed (rpm) : | 80 |
Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2010-05-03 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Etiquette noire. |
Text or lyrics : | La légende du calvaire
Paroles : Charles-Louis Pothier - Musique : Charles Borel-Clerc - Éditeur : Ch. Borel-Clerc (1919) La partition : Sur les rochers près des flots écumants Pour les marins se dresse un vieux calvaire Les amoureux y font de doux serments Devant le Christ au front triste et sévère Yves et Jeannette au cœur brûlant d’amour Y sont venus par un matin d’automne Et dans le vent de la côte bretonne S’est envolé ce grand mot : Toujours ! {Refrain :} Au pied du vieux calvaire Par-devant l’Éternel Tous deux ont fait le serment solennel Sous le grand ciel qu’un soleil d’or éclaire Dans un baiser d’ivresse Leurs cœurs se sont unis Mais devant leur promesse Le Christ a souri Yves est parti à bord d’un grand voilier Mais sa promise est devenue coquette Son cœur d’oiseau a bien vite oublié Un beau galant lui fit perdre la tête Dans la lueur d’un crépuscule bleu Sur le chemin, ce soir, les amants passent Et sans pudeur, follement ils s’enlacent Près de la croix, témoin de leurs aveux {Refrain :} Au pied du vieux calvaire Reniant son amour La belle encore a dit ce mot : Toujours ! Devant la croix qu’un faible jour éclaire Sous la caresse impure Tout son corps a frémi Et devant la parjure Le Christ a rougi ! Le matelot de retour au pays Fou de bonheur, dit : Je veux voir ma belle Chacun se tait ! le gars vite a compris Qu’à ses serments Jeannette est infidèle Hurlant de rage, il fuit comme un dément Mais tout là-bas près de la mer houleuse Il aperçoit son rival et la gueuse Sur les rochers s’embrasser tendrement {Refrain :} Au pied du vieux calvaire Il a bondi sur eux Et du rocher les a jetés tous deux Sur les brisants qu’un soleil rouge éclaire Tournoyant dans l’espace Ils poussent un grand cri Et dans la mort qui passe Le Christ les maudit |
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