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| Title : | Le rata |
| Composers and/or lyricists : | Fantapié, César |
| Performers : | Vallez |
| Content type : | Café-concert : comique troupier |
| Audio file : | |
| Images : |  |
| Recording medium : | Disque |
| Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
| Recording location : | Paris, France |
| Manufacturer, label : | Continental |
| Catalogue number : | 680 |
| Matrix number : | 211 |
| Instruments : | orchestre acc. |
| Condition : | Exc+, très voilé |
| Speed (rpm) : | 40,8 à doubler. Refaire thumps |
| Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
| Transfer date : | 2015-12-23 |
| Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Ressemble à une matrice Aérophone |
| Text or lyrics : | Le rata
Chez nous, les pauvres militaires Ils gagnent pas beaucoup d'argent Mais en revanche, l'ordinaire Est tout c' qu'il y a d'épatant {Parlé :} Ça, c'est vrai, l'ordinaire chez nous c'est épatant. Du reste, je m'en vais vous faire le menu depuis le matin jusqu'à la soir. En nous levant, nous avons le jusse, le jusse c'est le café et puis du bon café ! Y a pas de chicorée dedans… y a même pas d' café, alors !… Et alors, à dix heures, nous avons de la vache anémique. C'est vrai, il vaut mieux ça que la vache enragée. Et alors, à cinq heures, nous avons des plats exotiques qui nous viennent d'Amérique : y a le singe. Le singe, c'est un composé de chien, de chat, de rat, de cheval acoetéra et acoetéra. Puis, deux fois par semaine, nous avons de la saucisse, puis de la bonne saucisse ! Y a que ceusses qui la font qui n'en mangent pas. Et alors, une fois tous les ans, nous avons du boudin, et puis du bon boudin, alors ! Pensez un peu : Quand on le voit arriver si nous cherons dans l' boudin ! Malgré ça, y en a qui sont jamais contents, on les entend pas souprier : Le rata J'en veux pas Ça me donne la colique Le ragoût Pas du tout Ça me fait mal partout {Parlé : Ça, c'est vrai !} Messieurs les députés de France N' pouvant vivre avec vingt-cinq francs Afin d'apaiser leur souffrance Se sont voté quinze mille par an {Parlé :} Ah ! ça, ils ont bien fait. Moi, à leur place, j'aurais mis ça à cinquante mille. Qu'est-ce qu'ils risquaient ? Ils n'avaient qu'à demander pour être servis. Justement, ce jour-là, moi j'étais de planton là-bas au guignol… non, à la Chambre. Il en est venu un, ça devait être sans doute le premier comique, il est monté sur le tremplin et il a crié comme ça : Citoyens ! citoyennes !… ( Tais-toi ! ta gueule ! vendu !)... On lui a crié : Ta gueule ! Mais ça n'y fait rien, il a recommencé : La question des retraites ouvrières est ajournée !… ( Ta gueule ! escroc ! vendu !)… Oh ! on lui a crié : Fous le camp ! Mais ça l'a pas épaté. Alors il a changé : À l'unanimité, l'augmentation parlementaire est votée !… (Ah ! bravo ! bravo ! bravo ! oui !)… Alors là il a eu un succès, on lui a crié : Bis ! Mais il a pas bissé, sans doute qu'il avait pas envie. Alors il a dit : Oui, nous en avons assez de manger des haricots, nous voulons aussi un peu d' poulet car, voyez-vous, moi, pour ma part… Le rata J'en veux pas Ça me donne la colique Le ragoût Pas du tout Ça me fait mal partout ! |
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