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Title :Le sentier
Composers and/or lyricists :Déroulède, Paul
Performers :Enregistrement amateur : dialogue
Content type :Diction : dialogue en vers
Audio file :
Recording medium :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Recording location :Paris, France
Manufacturer, label :Aux merveilles de la science. Jules Galé, Genève. Graphophone et Phonographe Edison. Catalogue. Fournitures et accessoires.
Instruments :diction
Color of the material :marron
Condition :Exc++
Speed (rpm) :160
Tools used for data transfer :Archéophone, pointe Edison sur Ortofon APS
Transfer date :2004-06-10
Comments :Texte du contenu ci-dessous.
Text or lyrics :Le sentier - Paul Déroulède - in Chants du paysan - Éditeur : Calmann-Lévy (1894)


- Encor toi !
- Toujours moi.
- C'est avoir trop d'audace.
- Ce sentier n'est-il pas commun à nos parents ?
- Mais tu le prends toujours à l'heure où je le prends.
- Il faut bien que je porte à goûter à mon père.
- Il faut bien que chez nous j'aille goûter aussi.
Je n'ai personne, moi, qui monte à notre terre
M'apporter un repas fait comme celui-ci.
Jamais ma soupe à moi n'embauma de la sorte.
- Si ma soupe vraiment a de quoi te tenter,
Mon père n'est pas homme à te fermer la porte.
- Oui, mais c'est dans ces bois que j'y voudrais goûter.
- Nenni da ! les soupers sur l'herbe me déplaisent.
-L'herbe sans le souper me plairait tout autant.
Dégage un peu tes mains des fardeaux qui leur pèsent ;
Assieds-toi sous un hêtre et causons un instant.
- Ni causer ni m'asseoir. Laisse-moi passer !
- Diable !
Tu n'étais pas si prompte à partir l'autre jour.
- L'autre jour, je croyais ce qui n'est plus croyable.
Hélas ! le cœur se serre et s'ouvre tour à tour !
- Que t'ai-je jamais dit dont j'aie à me dédire ?
Quel soleil disparu t'ai-je fait entrevoir ?
Mes discours changent-ils pour changer ton sourire ?
- Ce n'est pas toi qui m'as menti, c'est mon espoir.
Dès la première fois que tu m'as rencontrée,
J'ai cru que tu savais qui j'étais.
- Pourquoi non ?
Votre ferme est là-haut derrière la hêtraie ;
Ton père est le vieux Toine et Toinette est ton nom.
-Tu me crois pauvre alors ?
- Mais ni pauvre ni riche.
Vos champs ont de nos champs la terre et la grandeur ;
Tous sont bien cultivés, aucun ne reste en friche ;
Votre vin est au nôtre égal sinon meilleur.
- Hélas ! hélas !
- Voilà ce qui te désespère ?
- Pourquoi me parles-tu si tu ne m'aimes point ?
Si tu m'aimes, pourquoi n'en rien dire à mon père ?
- Nous n'en sommes pas là.
- Nous en sommes plus loin.
Est-ce en vain qu'on a pris trois baisers sur ma joue ?
- On n'en a pas plus pris que l'on n'en accordait.
T'ai-je fait violence et faisais-tu la moue ?
- Non, mais le lendemain, mon père t'attendait.


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