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Titre :Je suis républicain
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Christiné, Henri ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Columbia
Numéro de catalogue :26679
Numéro de matrice :26679-2
Instruments :piano acc.
Couleur de la pâte :brun
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :183
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 78t sur Shure
Date du transfert :20-11-2009
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Colonne de Juillet, Ancien régime, Empire, République
Texte du contenu :Je suis républicain

Création : Maurice Claudius à la Scala (1901) - reprise : Gosset à l'Eldorado (1901), Max-Morel à la Cigale (1901), Victor Lejal (enregistré en 1902), Charlus

Paroles : Paul Briollet, Léo Lelièvre - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Aux Répertoires Réunis - Paris [1901]


Du temps des rois, des empereurs des despotes
Le pauvre peuple gémissait dans les fers
La République, en nous donnant le vote
Nous a tirés de ce royal enfer.

Maintenant on peut disputer à son aise
Dans les meetinges et chez les marchands d’vin
On s’casse la gueule au son de la Marseillaise
Voilà pourquoi je suis républicain,
Voilà pourquoi je suis républicain.

---------

Quoi de plus beau que de voir la Bastille
Ce monument qui remplace la prison
Moi je m’ferais tuer pour ce génie qui brille
Et si je l’aime, en voici la raison :

Ca vient qu’un jour ma belle-mère quelle friponne
Est montée d’ssus pour y voir de plus loin.
Elle s’est foutue en bas de la colonne
Voilà pourquoi je suis républicain,
Voilà pourquoi je suis républicain.

---------

Du temps d’Saint Louis au retour des croisades
Tous les seigneurs s’en revenaient galeux
C’était une gloire de ram’ner la pelade,
La peste, la lèpre, il n’y en avait que pour eux ;

Tandis qu’maintenant sans parcourir le globe
Et sans s’croiser avec les sarrasins,
Tout peuple est roi : on attrape la décolle
Voilà pourquoi je suis républicain,
Voilà pourquoi je suis républicain.

---------

Devant l’Empereur si sur la voie publique
Pour faire une farce après un bon dîner
Quelqu’un criait « vive la République »
A Nouméa on l’envoyait s’promener

Tandis qu’maintenant, d’vant la foule accourue
Afin d’fêter des Russes les souverains
On peut crier « vive l’Empereur » dans la rue
Voilà pourquoi je suis républicain,
Voilà pourquoi je suis républicain.

- - -

Texte de la partition :

Du temps des rois, des empereurs, des despotes
Le pauvre peuple gémissait dans les fers
La République, en nous donnant le vote
Nous a tirés de ce royal enfer
Maintenant on peut discuter à son aise
Dans les meetings et chez les marchands d’vin
On s’casse la gueule au son d’la Marseillaise
Voilà pourquoi je suis républicain

Quoi de plus beau que de voir la Bastille
Ce monument qui remplace la prison
Moi je m’ferais tuer pour ce génie qui brille
Et si je l’aime, en voici la raison :
Ça vient qu’un jour ma belle-mère, vieille friponne
Est montée d’ssus pour y voir de plus loin
Elle s’est foutue en bas de la colonne
Voilà pourquoi je suis républicain

Pour le quinze août, l’empereur tyrannique
Sur son passage, pour qu’il n’y ait pas de bruit
Faisait fermer les maisons, les boutiques
Les restaurants, les bals et les bouis-bouis
L’quatorze juillet, maintenant c’est tout l’contraire
Les mastroquets restent ouverts trois jours pleins
Même les agents avec vous prennent un verre
Voilà pourquoi je suis républicain

La République, c’est la philanthropie
Pour les sans-l’-sou qui n’ont pas de logement
Y a d’belles prisons où les juges les oublient
Pendant six mois et quelquefois un an
Y a bien des types qui n’ont pas de liquette
Pas de souliers, pas d’paletot sur les reins
Mais les ch’vaux d’fiacre ont des blums sur la tête
Voilà pourquoi je suis républicain

Du temps d’Saint Louis au retour des croisades
Tous les seigneurs en revenaient galeux
C’était une gloire de ram’ner la pelade
La peste, la lèpre, il n’y en avait que pour eux
Tandis qu’maintenant sans parcourir le globe
Et sans s’croiser avec les Sarrazins
Tout comme les rois, on attrape le microbe
Voilà pourquoi je suis républicain

Buvant notre sueur avec les hétaïres
Des Dubarry ou bien des Pompadour
Les souverains ne pouvant y suffire
Ruinaient la France pour payer leurs amours
Au lieu qu’maintenant que la vie est moins chère
En s’baladant autour des magasins
Pour quarante sous on s’paie une Lavallière
Voilà pourquoi je suis républicain

Devant l’Empereur si sur la voie publique
Pour faire une farce après un bon dîner
Quelqu’un criait : Vive la République
À Nouméa on l’envoyait s’promener
Tandis qu’maintenant, d’vant la foule accourue
Afin d’fêter des Russes le souverain
On peut crier Vive l’Empereur dans la rue
Voilà pourquoi je suis républicain

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Permalien : http://www.phonobase.org/4356.html

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