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Titre :Je viens d'être enlevé
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :d'Orvict, Charles ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Vallez
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Fontana (J.B.) 49 passage de l'Argue, Lyon
Numéro de catalogue :612
Couleur de la pâte :marron
État :abon
Vitesse (tours/minute) :135
Matériel employé au transfert :Archéophone
Date du transfert :10-12-1999
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Coll. Marc Béghin. Vallez chante ici en anonyme, imitant Polin
Texte du contenu :Je viens d'être enlevé

Création : Polin (1898 à l'Alcazar d’Été) - reprises : Baltus, Cheyrat, Fréjol, Vallez

Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Charles d'Orvict - Éditeur : Delormel


Polin sur Zonophone :

Allant prendre le train l’autre semaine
Afin d’partir en permission
Voilà qu’une jolie dame m’entraîne
Dans sa voiture sans plus d’façon
Je vais t’emmener, me dit-elle
Au pays des amours tout droit
J’veux bien, que j’réponds à la belle
Surtout que j’connais pas c’t endroit

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli tringlot
Toute la journée, elle me caresse
Et moi, j'trouve ça très rigolo
Comme c’est une veuve de vingt-cinq ans
Qu’elle a de grands appartements
Elle met à ma disposition
Tout ce qui s’trouve dans sa maison
Sa bicyclette, son malaga
Son huile de foie d’morue extra
Ses p’tits mouchoirs, sa brosse à dents
Et sa ch’mise… avec elle dedans
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse

L’matin quand j’m’éveille, elle m’embrasse
Elle s'informe comment ça va [Berliner's Gramophone : Elle me caresse avec bonheur]
Puis elle me fait porter une tasse
Ousqu'y a du bon chocolat [Berliner's Gramophone : De chocolat avec du beurre]
Elle me demande si rien m’agite
Elle me dorlote comme son enfant
Si j’ai froid, elle me couvre de suite
Et si j’ai chaud, e’ m' fait du vent

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli tringlot
Toute la journée, elle me caresse
Et moi, j' trouve ça très rigolo
C’matin, e’ m'dit : Faut t’divertir
Et alors, pour me faire plaisir
Elle m’a montré ses grains d’beauté
Qui sont placés d’tous les côtés
Elle en a un près du menton
Deux sur l’épaule, trois au talon
Puis, elle m’a dit avec amour :
Toi, mon cher trésor, à ton tour
Tu vas m’montrer tous ceux que t’as
J’lui dis : Ma chère, comme j’en ai pas
J’vas t’montrer aut’ chose si t'y tiens
Alors, j’y ai fait voir mes vaccins
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse

--------------------------------------
Baltus :

Allant prendre le train l’autre semaine
Afin d’partir en permission
Voilà qu’une jolie dame m’entraine
Dans sa voiture sans plus d’façon
Je vais t’emmener, me dit-elle
Au pays des amours tout droit
J’veux bien, que j’réponds à la belle
Surtout que j’connais pas c’t endroit

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli poulot
Toute la journée, elle me caresse
Et moi, j' trouve ça très rigolo
Comme c’est une veuve de vingt-cinq ans
Qu'elle a de grands appartements
Elle met à ma disposition
Tout ce qui s’trouve dans sa maison
Sa bicyclette, son malaga
Son huile de foie d’morue extra
Ses p’tits mouchoirs, sa brosse à dents
Et sa ch’mise… avec elle dedans
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse

Elle me fait d'la bonne nourriture
Parce qu'elle sait que j'suis gourmand
Hier je mangeais d'la confiture
Quand v'là qu'elle me dit tendrement :
Tu n'aimes que moi, j'en suis certaine
Veux-tu m'le dire, hé, bel ami ?
J' lui dis : Oh, je n'peux pas, j'ai la bouche pleine
Attends un p'tit peu qu' j'aie fini

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli poulot
Toute la journée, elle me caresse
Et moi, j'trouve ça très rigolo
On se bécote bien gentiment
On ne chôme pas un seul moment
Ce matin, comme j'étais en train
De lui dire que je l'aimais bien
Tout en la pressant sur mon cœur
J'y mettais une telle ardeur
Que tout à coup è' m'crie : Oh, Victor !
J'crois qu'tu m'presses un p'tit peu trop fort
Faut s' modérer parce que tu vas
M'aplatir les deux estomacs
N'aie donc pas peur, que j'lui réponds
Si j't'applatis les deux ballons
J'te les r'gonflerai, ma poulette
Avec ma pompe à bicyclette
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse

----------------

Vallez :

Allant prendre le train l’autre semaine
Afin d’partir en permission
Voilà qu’une belle dame m’entraîne
Dans sa voiture sans plus d’façon
Je veux t’emmener, me dit-elle
Au pays des amours tout droit
J’veux bien, que j’réponds à la belle
Surtout que j’connais pas c’t endroit

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli poulot
Toute la journée, elle me caresse
Et moi, je trouve ça très rigolo
Comme c’est une veuve de vingt-cinq ans
Qu’elle a de grands appartements
Elle met à ma disposition
Tout c'qu'elle possède dans sa maison
Sa bicyclette, son malaga
Son huile de foie d’morue extra
Ses p’tits mouchoirs, sa brosse à dents
Et sa ch’mise… avec elle dedans
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse

L’matin quand j’m’éveille, elle m’embrasse
Elle s'informe comment ça va
Puis elle me fait porter une tasse
Ousqu'y a du bon chocolat
Elle me demande si rien ne m’agite
Elle me dorlote comme son enfant
Si j’ai froid, elle me couvre de suite
Si j’ai chaud, elle me fait du vent

J’viens d'être enlevé par une duchesse
Qui m’appelle son joli poulot
Toute la journée, elle me pince les... jambes
Moi, je trouve ça très rigolo
C’matin, elle me dit : Faut t’divertir
Alors, pour me faire plaisir
Elle m’a montré ses grains d’beauté
Qui sont placés de tous côtés
Elle en a un près du menton
Deux à l’épaule, trois au talon
Puis vite elle me dit avec amour :
Toi, mon cher trésor, à ton tour
Tu vas me faire voir les ceux que t’as
Alors j’y dis : Comme j’en ai pas
J’vas t’montrer aut’ chose si t'y tiens
Alors, j’y ai fait voir mes deux vaccins
Ah ! quel plaisir, ah ! quelle ivresse
Que d’être aimé par une duchesse


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